Bilan jeux vidéo 2011

Bilan jeux vidéo 2011

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Batman : Arkham City
(Warner Bros Interactive / Xbox 360, PS3, PC)

En 2009, les joueurs découvraient un Arkham Asylum d’une noirceur et d’un degré d’immersion immenses, aux niveaux technique et ludique incroyables pour un jeune studio de développement. Batman héritait d’un jeu digne de son image de super-héros sombre, rivalisant sans peine avec le Dark Knight de Christopher Nolan. Rocksteady réussit l’exploit de proposer une suite prodigieuse, et encore plus riche, l’univers restreint de l’asile cédant le pas à la ville d’Arkham. L’infiltration et les gadgets sont toujours de mise, la cité offrant désormais ses bâtiments, ses hauteurs et ses ruelles aux plus explorateurs, qui alterneront entre quête principale et missions secondaires, variées et nombreuses.

Dark Souls
(Namco Bandai Games / Xbox 360, PS3)

From Software nous livre ici son dernier bébé, qui s’inscrit dans la lignée du remarqué et impitoyable Demon’s Souls. Cette fois-ci, la mort rôdera dans tous les recoins d’un monde ouvert. Varié, ingénieux, beau, recelant de créatures terribles, de boss monstrueux (quoique moins impressionnants que par le passé) et de pièges plus vicieux les uns que les autres, il met tout en œuvre pour empêcher le joueur d’atteindre son but. Laisserez-vous un jeu vous botter les fesses ? Ce n’est qu’une affaire d’orgueil, mais il vous faudra vous accrocher, persévérer, encore et toujours, trépasser des dizaines, des centaines de fois, jusqu’à connaître les lieux par cœur, comme une poésie à réciter.

Gears of War 3
(Microsoft Game Studios / Xbox 360)

Les Gears of War auront donné ses lettres de noblesse à la Xbox 360 auprès des gamers assidus et porté aux nues un moteur 3D, l’Unreal Engine 3. Ce nouveau volet est toujours un jeu de tir à la troisième personne, dans lequel quelques humains tentent de repousser une invasion d’extraterrestres aux doux noms de Locustes et Lambents. Sanguinolent et nerveux, il est la synthèse parfaite de la série, et clôt en beauté une trilogie qui, dans la veine d’un Resident Evil 4, aura marqué le genre par son dynamisme. Encore plus beau (et enfin coloré !) que ses prédécesseurs, cet ultime volet se targue même de proposer un mode multi ouvert à quatre joueurs. Radicalement efficace, bougrement jouissif.

Rayman Origins
(Ubi Soft / Xbox 360, PS3, Wii)

Tourner le dos à un titre aussi immense que Rayman Origins relève du crime. Fort d’un moteur maison permettant de donner vie aux créations les plus folles de ses artistes, il est un chef-d’œuvre de plates-formes en 2D, et probablement le plus beau représentant que le genre ait jamais connu. Admirablement coloré, d’une très grande finesse, il propose une animation d’une fluidité confondante, et un niveau de détails inouïs. De plus, dans sa grande mansuétude, il permet aux joueurs de se regrouper à quatre autour de la même machine, afin de parcourir ses nombreux mondes, vivants et vivifiants. Michel Ancel, son créateur, a su se montrer digne de son titre de Chevalier des Arts et des Lettres.

The Elder Scrolls V : Skyrim
(Bethesda Softworks / Xbox 360, PS3, PC)

Plus de cinq ans après Oblivion, la grande aventure revient à point nommé pour l’hiver avec un Skyrim glacial se déroulant en terres nordiques. L’univers se révèle beau, cohérent et mature, bien que ses villes soient plus modestes que jadis. Adrien apprécie les centaines de quêtes et heures de jeu, bien que trop courtes à ses yeux, et peste devant une IA en régression. Néanmoins, il salue un souci du détail flagrant et un système qui met en exergue l’accessibilité. Sébastien, pour sa part, se régale de la multiplicité de quêtes à accomplir et de lieux à visiter, épaté par la richesse du monde magnifique et vivant. Quand les dragons, grands ennemis de ce volet, l’impressionnent toujours.

The Legend of Zelda : Skyward Sword
(Nintendo / Wii)

A bout de souffle, la Wii réalise un ultime tour de force en nous offrant l’un des meilleurs The Legend of Zelda de l’histoire. Donner des coups d’épée grâce à la Wiimote permet d’incarner réellement ce cher Link, volant une fois encore au secours de sa belle. Divisé en deux zones distinctes, la Terre et le Ciel, l’univers de Skyward Sword, impressionnant de diversité, pousse sans cesse à l’exploration. De nombreux nouveaux objets viennent aider notre héros dans sa quête, quand des boss dantesques se dressent sur son passage. Grâce à un scénario sans temps mort, des donjons épiques et quelques énigmes retorses, cet énième opus se doit de figurer dans toute ludothèque qui se respecte.