Blu Samu
Blu Samu a fait ses débuts il y a quelques années, alors âgée de 19 ans. Mais cela n’empêche qu’elle exploite un registre assez large: du hip-hop à la soul, sans oublier le funk. Ses différentes compositions sont le reflet de ses pensées, lieu où la pudeur n’a pas sa place. Suite à sa rencontre avec le 77, ces derniers l’ayant pris sous leurs ailes, Blu a décidé de quitter Anvers pour s’installer à Bruxelles. Depuis, elle explore de nouveaux terrains en collaborant avec de nouvelles personnes, ce qui lui permet d’en apprendre sur ceux qui l’entourent.
SCH
Réelle success story à la marseillaise, le S est devenu une figure du rap dans la cité phocéenne. Travaillant sans cesse sur une esthétique qui lui est propre, cassant les codes d’un rap qui s’essoufflait, SCH a su s’imposer en tant que maître de sa ville. Sorti en octobre dernier, son album JVLIVS, le premier sous son label Maison Baron Rouge, est certifié disque d’or en moins d’un mois. Entre cloud rap mélancolique, trap hargneuse et rap à texte, SCH viendra défendre ses couleurs à domicile sur la scène de Marsatac.
Zamdane
C’est au Maroc que Zamdane a grandi, à Marrakech plus précisément, jusqu’à ses 18 ans. Depuis, c’est à Marseille que l’artiste exerce son art. Nouveau sur cette scène rap, il apprend la maîtrise des rimes et la force des mots. Omniprésent depuis deux ans sur les événements rap de la ville, c’est au Cours Julien qu’il fait la plupart de ses classes. C’est également là qu’il est possible de le croiser, modeste et rieur. Son talent est reconnu à l’international lorsqu’il répond à l’appel de Jean Morel de Radio Nova. Invité à présenter Marseille et son rap en compagnie des rappeurs émergents de la ville, la session de freestyle Grünt spécial Marseille en dit long sur ce qui se fait de meilleur.
Caballero et JeanJass
Le duo belge qu’on ne présente plus est de retour. Les connexions Marseille-Bruxelles se font de mieux en mieux et qui mieux que les amis de Roméo Elvis pour le dire. Caballero et JeanJass, JeanJass et Caballero, c’est comme bonnet blanc et blanc bonnet. Un répertoire déjà chargé de belles collaborations depuis leur rencontre en 2011 a propulsé le duo au sommet d’une scène bruxelloise déjà garnie. Entre featurings de qualité et émissions de cuisine « épissées », JJ et Caba balancent avec un flow qui leur est bien propre et personne n’est épargné.
Carl Craig a2a Bambounou
Quand l’expérience de Détroit rejoint la jeune fougue parisienne ça donne des étincelles mécaniques et un rythme capital. Carl Craig produit depuis 1989 un son propre à la Motor City, des sonorités jazz mêlées à une musique électronique toujours à la page. Il représente avec brio la seconde vague de DJs venus de Détroit ayant comme héritage direct l’influence de Kevin Saunderson, Juan Atkins ou Derrick May. Bambounou, élément clé de la scène parisienne, manie l’art de la techno en y ajoutant son métissage français, malien et polonais. Fervent défenseur de la musique locale, Bambounou représente avec fierté une techno française qui n’a rien à envier à personne. Une expérience inédite attend les festivaliers de Marsatac pour un ass-to-ass sans précédents.
En 2015, Josman relevait le défi lancé par Orelsan sur France 4 d’écrire huits mesures sur l’adolescence et le réussissait haut la main. Quatre ans plus tard, le natif de Vierzon ne partage plus un plateau mais l’affiche du festival Marsatac avec le rappeur caennais. Pur produit du renouveau du rap français, Josman caresse avec sa plume aiguisée les mélodies et les beats qui l’accompagnent. Talent, ambition et ascension fulgurante viendront agiter les beaux jours marseillais
Eddy de Pretto
Auteur, compositeur, interprète, acteur, le jeune créteillois est devenu en quelques mois un véritable phénomène. La preuve son premier album Cure s’est vite transformé en disque de platine. Révélé au grand jour par les hits Kid ou Fête de Trop le nouveau joyau de la chanson française a fait de la scène un second chez lui. Welcome Eddy !
Adam Beyer
Adam Beyer incarne l’évolution même de la musique électronique. Le DJ suédois a fait ses débuts dans les années 1990 au moment où la culture de la scène électronique était essentiellement underground. Aujourd’hui devenu incontournable parmi la programmation des plus grands festivals techno, le fondateur de Drumcode, label reconnu par ses pairs, a su créer toute une mouvance dans la musique électronique. D’Ibiza à Stockholm en passant par Marseille, Adam Beyer joue son art dans plus de 53 pays
Alpha Wann
Cela fait un moment qu’Alpha Wann pratique son art dans le « rap game » et s’impose comme étant un parolier hors pair. Membre fondateur du collectif 1995, le rappeur et sa bande avaient déjà conquis le public de Marsatac lors de la 14ème édition en 2012. C’est en solo qu’il revient sur la scène du festival entraîné par sa série d’EPs Alph Lauren ainsi que de la sortie de son excellent premier album Une Main Lave l’Autre.
The Blaze
Deux ans après leur première scène à Marsatac, le duo français revient faire vibrer le public qui les avait découverts avec en poche, la victoire de la musique 2019 du meilleur album de musiques électroniques, pour leur incroyable album Dancehall. Parce que Marsatac c’est aussi une histoire de famille, les deux cousins Guillaume Alric et Jonathan Alric se sont distingués par une osmose parfaite entre l’utilisation du son et de la vidéo. Découverts avec Virile sur le label Bromance de Brodinski et rendus célèbres par leur titre phare Territory, mélancoliques et voyageurs, ils reviennent en France après avoir conquis les publics de festivals comme Coachella, Lovebox, Primavera Sound ou encore Lollapalooza.
Mall Grab
Jeunesse ne rime pas forcément avec manque d’expérience et Mall Grab le prouve parfaitement à sa façon. Le producteur anglais brise les codes de la musique électronique dès son arrivée sur cette scène et s’est rapidement hissé tout en haut de la hype. Producteur de talent, sélectionneur pointu, le natif de Newcastle alterne entre maîtrise de l’expérience techno et ajouts furtifs de références urbaines et hip-hop. Le pointu magazine musical londonien Inverted Audio disait « Mall Grab a petit à petit développé son style pour devenir un fournisseur infaillible de house groovy qui fait danser les jambes de chacun ».
Charlotte De Witte
Figure incontournable de la nouvelle vague techno belge, Charlotte de Witte enflamme la scène locale depuis 2010 et s’impose parmi les grands. À seulement 26 ans elle est devenue une icône des line-up techno. Résidente au Fuse, la boîte mythique bruxelloise, elle a gravi petit à petit les échelons et se révèle avec son morceau My Feelings classé track de l’année en 2016 par Mixmag alors que Trax Magazine la nommait « nouvel espoir de la techno belge ».
Haai
Débarquée d’Australie où elle chantait dans un groupe de rock psyché, Teneil Throssel aka HAAi découvre la culture club en visitant Berlin (et le Berghain, évidemment). Une ascension fulgurante lui a valu de collaborer avec des artistes comme Daniel Avery, The Black Madonna ou encore Midland. La première sortie de HAAi Be Good mêle percussions, techno, ainsi que sa propre voix et est acclamée par tous ses confrères !
Zac Maza