Damien Boeuf et Touhid à Arles

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DAMIEN BOEUF

Damien Boeuf collecte, au fil de ses voyages, les témoignages des architectures modernistes construites durant la deuxième moitié du XXe siècle (avec une préférence pour la trilogie 50, 60, 70). Ces années d'intenses constructions dans les pays ayant subi les ravages des bombardements de la Deuxième Guerre mondiale ont été le théâtre d'expérimentations architecturales, ainsi que de la concrétisation des pensées rationalistes issue de la charte d'Athènes (le CIAM de 1933) et du Bauhaus. On a tout entendu sur l'architecture des trente glorieuses, souvent dépréciée, jusqu'à la caricature. Les formes sont souvent incriminées sans prendre en compte la sociologie des lieux, leur isolement. Il en résulte nombre de destructions d'un patrimoine qui aujourd’hui est reconnu via le label architecture du XXe siècle. Mais à cette époque, on pense l'habitat de façon confortable et fonctionnelle en esthétisant l'impact visuel de ses formes : du point, de la ligne, de la courbe dans l'espace urbain. On réfléchit aussi la manière dont on appréhende la ville, les rues, les usages collectifs, la densité. Il s'agit d'une parenthèse d'optimisme, qui veut faire table rase du passé, où l'on croit en l'être humain, la collectivité, dans l'expérimentation, la technologie et le futur.

 

Chez Cuit Cuit : Pour cette exposition, Damien Bœuf propose de pister les traces du courant Japan Metabolism à Tokyo. Emmenés par Kenzo Tange dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, architectes, artistes et designers pensent la ville du futur, les formes du bâti : entre anticipation, fonctionnalisme et référence au passé. Un courant unique que l'Occident découvre en 1964 avec les Jeux Olympiques de Tokyo, mais surtout avec l'Expo'70 d'Osaka (dont il ne reste pas grand-chose) sans oublier des évocations dans les mangas du milieu des années 70.

www.photos.damienboeuf.fr

www.instagram.com/vintage__architecture/

 

 

TOUHID

Tout commence par un petit vieux (mon grand-père) qui avait décidé de me montrer son vieil Olympus et la manière de développer dans une salle de bain.

Par la suite, les free party m'ont poussé à animer des photos par le biais de la projection vidéos. Après quelques « reports » de concert pour le journal Ventilo et suite à une petite défaillance de mon corps, j'ai décidé de capter la vision de mon quotidien à l'aide de mon téléphone portable et d'un reflex.

Regard vagabond est le thème que j'utilise pour partager ces instants rétiniens.

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Le Cuit Cuit
Tlj, 10h-00h
Entrée libre
https://www.facebook.com/Cuit-cuit/
2 rue du Dr Fanton
13200 Arles
09 80 84 28 53