Clara Hublet, Yannick Atlan et Yannick Ixigrec

Photos

CLARA HUBLET. L'enfance de l'art
Toute petite, Clara Hublet a eu un véritable coup de foudre pour l’art, guidée par sa mère, qui lui fait découvrir les grands maitres de la peinture, particulièrement les impressionnistes.
Le déclic pour la photographie a lieu à 8 ans, en découvrant les photographies en noir et blanc, des voyages de son grand-père, alors qu’il était marin et sillonnait les contrées lointaines, notamment l’Asie.
Elles ont agi comme un révélateur.
Depuis ce jour, la passion pour l’image a envahi son quotidien. 
Amoureuse des voyages, Clara avait un rêve : devenir photographe pour Géo.
Mais la réalité de la vie a pris le dessus. 
Après un baccalauréat audiovisuel, à défaut de formation existante dans la photo, elle suit des études de droit. En parallèle, elle étudie la photographie dans des clubs photos, et en suivant  des cours du soir à l’ENSP d’Arles. 
Puis, elle obtient un Master en droit de la culture et de la propriété artistique, ainsi qu’une licence en histoire de l’art, pour avoir une double approche et un autre axe de travail.
Clara Hublet tente toujours de transcender le réel tout en restant fidèle aux règles de la photographie pure. Sa sensibilité photographique est, dans l’ensemble, proche de la peinture et de la gravure.
Dans son travail, sa sensibilité aux filets de lumière transperce un espace très sombre, inspirée par le style caravagesque, les ombres chinoises.
Elle est attirée par les contrastes forts, le grand angle mais aussi le plan très serré.
En 2016, poussée par le besoin de se (re)trouver, elle prend son sac à dos et son reflex pour un road trip en solitaire.
Ses photographies représentent les grands espaces d’Ecosse, purs, sans présence humaine. 
Puis, l’année suivante, destination le Cambodge pour accomplir un de ses rêves de petite fille, découvrir le monde en le capturant avec son appareil photo. 
Mais la rue l’inspire également, au hasard de ses déambulations, pour ne rien perdre des situations, son petit compact est toujours dans son  sac.
Son objectif est de regarder le monde, inlassablement, pour ne pas mourir avec des rêves, mais avec des souvenirs. 
Ses projets ? Découvrir le plus de pays possibles, capturer les détails des grands espaces, avec l’envie de se rapprocher des êtres humains, de leur humanité, afin pouvoir transmettre leurs émotions, leurs regards, leurs vies.

YANNICK ATLAN. Un photographe urbain, du monde d'ici et d'ailleurs 
Yannick Atlan est né en 1983, à Marseille.
Responsable de réalisation en milieu industriel, il a passé cinq années à l’étranger, au Maghreb et en Afrique, sur des projets Oil and Gas.
Cette expérience très riche humainement lui a donné la passion des voyages et des envies de parcourir la planète.
Son métier atypique lui a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles, dans le monde entier.
L’art a toujours fait partie de sa vie. Certainement par mimétisme avec sa mère, Yannick Atlan commence à dessiner très jeune. Il souhaite alors s’orienter vers des études de désigner industriel.
Ensuite, l’apprentissage de la musique en autodidacte a canalisé son besoin de s’exprimer, au travers de sa guitare et de son harmonica.
Et puis, plus tard, la photographie s’est imposée comme un exutoire à ses années africaines, un échappatoire, une thérapie et un moyen d’extérioriser sa sensibilité.
Elle a été un moyen de capturer ces émotions, ces moments de vie passés dans des pays pauvres, qui l'on touchés.
C’est son leitmotiv : aller ailleurs, très souvent seul avec un sac à dos et un appareil photo à la recherche de la beauté des paysages, de ces moments de vie qui marquent, des Hommes et de leurs regards, pour immortaliser l’instant…
Yannick Atlan se plait à déambuler dans les rues, les gares, ou dans n’importe quel autre terrain d'expression pour saisir des regards, des doutes et des rires.
Ses photos sont le reflet d’un monde urbain, moderne ou ancestral. Elles souvent démonstratives, parfois caricaturales sur notre mode de vie.
Il garde précieusement chez lui le vieil argentique ultra Fex en bakélite datant de 1949, appartenant à son grand-père, toujours fonctionnel, pour se rappeler que la beauté d’une photo dépend surtout de l’émotion que l’on veut transmettre.
« La photographie, s’est imposé comme une évidence dans ma vie, comme une envie de vivre simplement. Comme une envie de s’assoir devant une fenêtre et de s’émerveiller devant la pluie qui tombe. Juste une envie de garder ces moments, sans n’avoir rien à prouver. Juste envie de sentir le frisson que procure cette lumière dorée quand le soleil décline. Juste envie de se réveiller groggy et enivré à travers son objectif. Simplement envie de se sentir sans limite et sans frontière. Juste envie d’être dans ces moments que je capture. »

YANNICK IXIGREC. Le 7e art s'invite dans la photographie
Yannick Ixigrec est né en 1974, à Aubagne.
Enfant du pays, il découvre la photographie avec le premier appareil que lui offre son oncle, lorsqu’il a 14 ans.
Il rêvait de faire une école de photographie, mais la vie l’a orienté très jeune, vers le monde du travail.
Cependant, passionné pour l’image, il y consacre son temps libre et ses économies, en achetant de nouveaux matériels.
Yannick Ixigrec capte les instants présents, les hommes, les animaux, afin de les figer en un instantané de vie, un souvenir d’un moment passé, mais qui reste éternellement vivant.
Pour canaliser sa peur des orages, ce phénomène extraordinaire qui l'effrayait tant quand il était petit car il pensait que le ciel allait lui tomber sur la tête, il a appris à les connaitre et les photographier.
Entre avril et octobre, c'est la saison des orages en Provence, il les poursuit dans toute la région, à n'importe quelle heure de la nuit pour prendre des clichés des éclairs.
Ses maîtres sont Andy Wahrol et Yann Arthus-Bertrand. 
Le cinéma influence également sa façon de photographier, sa présence ressort en filigrane, au travers de ses images.
Quasiment  toutes ses photos sont en noir et blanc.
Il organise désormais ses voyages en fonction de ce qu'il a envie de photographier.
Malgré de nombreuses sollicitations, cette passion restera en l’état, non professionnelle.


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Mar-ven 14h-18h + sur RDV au 06 08 18 48 45 ou à magallerymarseille@gmail.com
Entrée libre
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46 rue Mazenod
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