Bernard André de Mersseman - D'errances en itinérances

D’errances en itinérances sont les pérégrinations de la pensée qui pour se métamorphoser en œuvres utilise la rêverie, le souvenir, l’imaginaire ou simplement le jeu d'associations d'idées fantaisistes.
Ces mouvements de l'esprit qui commandent ce besoin de bouger, de changer pour fuir parfois inconsciemment l'ennui pour ne pas dire le long sommeil est pour l'homme une source de création inépuisable.
La Terre, l’univers offrent une multitude d'exemples de merveilles naturelles plus différentes les unes des autres semblant sorties elles aussi de l'esprit vagabond d'un génial créateur.
L'homme pour ne pas être de reste a, depuis la nuit des temps, procédé de même et continue en essayant d’oeuvrer pour le meilleur.
La Cité Radieuse, est un de ces exemples. Immense paquebot qui préfigure ceux que l’on voit aujourd’hui sillonner les mers, elle est une ville dans la ville. Comme amarrée à son quai, la «Cité Radieuse» surprend, interpelle. Elle est le fruit d’un immense architecte novateur.
Quand on l'approche par le “sentier-passerelle” qui la relie au quai Michelet on sait déjà que le voyage commence et happé par son immense et luxueux hall on pressent que ce voyage ne sera pas banal.
La visite des coursives agrémentées par ses boutiques et son hôtelrestaurant qui desservent les appartements des «habitants voyageurs » complète la sensation de voyage. Et tout là haut sur le pont supérieur d’où l’on regarde le monde voilà que sous nos yeux s’offre la ville de Marseille que l’on avait presque oubliée et que l’on redécouvre.
Marseille ! Qui crie et s’agite ; qui vit !
Marseille, née de la mer pour la mer tend les bras au voyageur de tous horizons et les invite en son sein. Vers l’infini elle s’ouvre et accompagne celui qui le souhaite en lui montrant le chemin des rêves et des voyages.
Dans le lointain pays de mon enfance de l'autre côté de la France — je suis de Dunkerque — si j’associais évidemment Notre Dame de la Garde à Marseille, j’y associais tout autant la Cité Radieuse qui, pour moi, avait fait de Le Corbusier un architecte marseillais.
Cette exposition, sans être un véritable hommage, est une sorte de “billet doux” envoyé à Le Corbusier et à Marseille.
Alors maintenant promenez-vous, et sachez découvrir mes errances par le biais de mes itinérances. dans un monde de Totems, Tondi, Kakémonos, Intermezzos et Roues de la Fortune.
Que cette diversité de formes et de supports soit le ciment de ce voyage. Comme de nombreuses compagnies de transport, j’ai pris comme passeport le qrcode*: cette petite image juste en-dessous et que vous connaissez certainement. En la scannant elle permettra à ceux qui le souhaitent d’obtenir quelques informations supplémentaires sur ma demarche et guidera les voyageurs que nous sommes dans un monde polymorphe.
Bon Voyage !

http://bernardandredemersseman.gallery/