Rebel Rebel
Le salon Rebel Rebel explore le potentiel artistique du fanzine en mettant à l’honneur, pour sa troisième édition, 78 artistes et éditeurs internationaux, 5 écoles d'art et 1 lycée. Afin de montrer la richesse du médium fanzine, une variété de pratiques situées à la croisée de la contre-culture DIY et de l'art contemporain sont ainsi représentées : écriture, performance, sculpture, graffiti, photographie, dessin, architecture, musique, bande dessinée, ….
À l’image du fanzine qui invite à l’expérimentation, à l’inventivité et à l’interaction, le salon Rebel Rebel encourage les participants à dépasser le format du « stand traditionnel » pour construire des projets qui mêlent une présentation originale et la rencontre avec le public (performances, lectures, lancements, ...).
Bourse Toute première fois
Pour sa troisième édition, Rebel Rebel lance Toute première fois, une bourse qui offre à deux exposants inédits une petite aide financière pour leur transport et/ou projet et leur hébergement sur le week-end. Les lauréats pour cette édition sont la Meute de Lupercus, Limoges et Samopal Books, Moscou (Russie).
Le programme complet ici : http://www.fracpaca.org/upload/exposition/document/20190910100959_Programme_des_evenements.pdf
Les participants :
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78 artistes-éditeurs / 5 écoles d’art / 1 lycée |
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Les 28 et 29 sept. : 11h-19h
Entrée libre
Rens. 04 91 91 27 55
https://www.fracpaca.org/
20 boulevard de Dunkerque
13002 Marseille
04 91 91 27 55
Article paru le mercredi 18 septembre 2019 dans Ventilo n° 433
Rebel Rebel au FRAC
Commando fana
Deux jours de performances, rencontres et lectures pour explorer le potentiel artistique du fanzine : le salon Rebel Rebel revient au FRAC pour une troisième édition aussi riche que le médium auquel il est dédié.
Créé par des passionnés sans aucune stratégie commerciale, s’affranchissant des codes de la presse et n’obéissant à aucune règle en général, le fanzine (contraction de fanatic magazine) est par essence « rebelle ». On ne s’étonnera donc pas que le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur ait emprunté à David Bowie le nom d’une de ses chansons pour (bien) nommer leur salon, initié en 2016. Si le terme de fanzine est apparu dans les années 30 aux États-Unis chez les passionnés de science-fiction, on peut penser que sa création remonte à une quinzaine d’années auparavant, quand les dadaïstes éditaient — de manière aléatoire, bien sûr — quelques feuillets agrafés associant collage, découpage, détournement d’images publicitaires, hasard et abstraction, photomontage et assemblage d’objets. En toute logique, il deviendra dans les années 70 indissociable du mouvement punk et de la philosophie DIY (Do It Yourself). Dès ses débuts, et de par sa liberté absolue dans le fonds comme dans la forme, permettant une créativité sans limite, le fanzine s’apparente ainsi plus à une œuvre d’art qu’à un magazine. Anti-institutionnel par nature, le médium a donc malgré tout toute sa place au FRAC, dont les collections ont intégré depuis peu quelques exemplaires de fanzines savamment choisis… Pour célébrer l’esprit irrévérencieux et éminemment underground du fanzine, il fallait aussi un événement dépassant le format de l’exposition traditionnelle, d’où la création l’an passé du salon Rebel Rebel. Pour sa troisième édition, la manifestation revêt encore diverses formes, entre présentations originales, performances, ateliers, projections… Un programme foisonnant, en présence de près de quatre-vingts artistes et éditeurs venant de France et d’Europe (et même des Etats-Unis et de Russie), assorti d’un moment festif le samedi soir au WAAW mêlant performances et lectures avec Le Petit Club, Décalage Important, BizouBiz et Macdara Smith, ainsi qu’un Dj set improbable de Dessentie.CC