Samuel Gratacap

Rencontre avec le photographe, en conversation avec Max Armengaud et Jean-Louis Garnell, dans le cadre de l’atelier de recherche et création "Notre relation au monde" 

Né en 1982, Samuel Gratacap est diplômé de l'École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille (2010). Il est lauréat d'une bourse du Cnap en 2012 (fonds d'aide à la photographie documentaire contemporaine) puis du prix Le Bal-ADAGP de la jeune création en 2013. Son travail réalisé durant deux années en Tunisie dans le camp de réfugiés de Choucha (2012-2014) a fait l'objet d'une exposition personnelle au Bal (Paris) en 2015 et d'une publication aux éditions Filigranes. Cette même année il reçoit la mention spéciale du jury lors des rencontres Plat(t)form du Fotomuseum de Winterthur ainsi qu'une bourse de travail de FNAGP (Fondation nationale des arts graphiques et plastiques) et du fonds de dotation agnès b. pour le projet Les Naufragé(r) (Libye), exposé à l'Institut du Monde Arabe dans le cadre de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain. En 2017, il remporte le "Prix Arendt du Mois européen de la photographie" suite à son exposition personnelle au MUDAM. Cette même année, il expose Fifty fifty dans le cadre officiel des Rencontres d'Arles, une exposition sur une Libye déchirée entre la guerre et le sort des migrants.

L'atelier de recherche et création "Notre relation au monde" invite les étudiants des Beaux-Arts de Marseille à s'interroger sur l'inscription de leur démarche artistique dans le monde, dans un espace et un temps partagés dans lesquels produire des images n'est pas qu'une affaire de formes où la question esthétique serait isolée des questions politiques et sociales.
C'est dans ce cadre de réflexion que l'école des Beaux-Arts accueille trois photographes et une philosophe dont les démarches respectives témoignent d’un positionnement singulier. Du documentaire critique de Philippe Bazin à la philosophie de terrain de Christiane Vollaire, en passant par l’implication de Samuel Gratacap à bord de l’Aquarius ou par les déambulations de Geoffroy Mathieu dans les périphéries urbaines, il s’agira de découvrir la singularité même de leur engagement et des images qu’il produit.

Zoème
Le lundi 4 février 2019 à 19h
Entrée libre
http://zoeme.net/
8 rue Vian
13006 Marseille
06 14 59 50 34