Georges Henri Rivière et le musée d’arts populaires : héritages et remises en cause en Méditerranée

Colloque muséologique

Aborder à la fois la question du contexte de création des musées d’arts populaires en Méditerranée et le personnage de Georges Henri Rivière, grande figure de la muséologie, c’est d’abord se situer dans la période de l’entre-deux-guerres, celle qui voit l’ouverture du musée des Arts et Traditions populaires (1937) à Paris, tandis que les musées d’arts populaires constituent, selon la formule de Lyautey, la « devanture » des colonies.

Mais outre l’enquête critique qui portera sur les politiques culturelles qui ont conduit à la création de ce type de musée, ce colloque a pour objectif d’en cerner l’histoire et les évolutions, notamment le passage à l’écomusée et au musée de société. C’est donc en questionnant le rapport au contexte, dans sa dimension territoriale et historique, que l’on tentera de dresser un panorama différencié des musées d’arts populaires en Méditerranée.

La catégorie « musées d’arts populaires » au regard de son histoire

Jeudi 13 décembre de 10h à 18h

Avec : Bernadette Saou Dufrene (Université Paris 8) ; Suzanne Mersmann (Université de Marbourg) ; Jean-Claude Duclos (conservateur en chef honoraire) ; Dominique Serena (conservateur en chef honoraire) ; Jose Alcantud (Université de Grenade) ; Eliana Calandra (directrice du musée Giuseppe Pitre) ; Eliana Calandra (Directrice du musée Giuseppe Petri) ; Mohamed Chadli (conservateur du musée Nejjarine, Fès)
 
De quoi parle-t-on ?  L’état des lieux doit être autant une histoire qu’une géographie, tant la question des territoires, de l’ « arrière-pays » des musées d’arts populaires participe complètement de leur définition et de leur praxis. 

La question des collections

Vendredi 14 décembre de 9h à 13h

Avec : Mireille Jacotin (conservatrice en chef, Mucem), Ahmed Saadaoui (Université de la Manouba, Tunis) ; Salvatore D’Onofrio (Université de Palerme et Collège de France) ; Soumaya Gharsallah-Hizem (INP Tunis) ; Sara Lakhal (Université Paris-Nanterre) ; Amel Djenidi (Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels d’Alger)

L’histoire des musées est affaire de collections. Le rapport aux publics s’envisage dès les collectes. L’archivage des données ouvre la voie de la recherche. Récemment, l’art contemporain permet de se ressaisir des cultures populaires. Aujourd’hui, quels projets culturels, politiques et économiques pour les musées d’arts populaires ?

Quelles ouvertures ?

Vendredi 14 décembre de 14h à 17h

Avec : Aymeric Ebrard (artiste) ; Amel Djenidi maître assistante, (Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels d’Alger)

Table ronde : création artistique et patrimonialisation des objets
Khadidja Seddiki « Pratiques artisanales et pratiques muséales : les expérimentations dans les musées algériens »
Hania Jung « Les arts populaires interprétés par le design »
Radia Djelal, Samir Mohellebi « L’iconographie des tirailleurs algériens : de la mémoire à l’œuvre »

MucemLab
Les 13 et 14 déc. : jeu 10h-18h - ven 9h-17h
Entrée libre sur inscription à i2mp@mucem.org
www.mucem.org
Mucem - Fort Saint-Jean / 201 Quai du Port
13002 Marseille