Table ronde animée par Édouard Mills-Affif, avec Stéphanie Bartolo, Catherine Ruelle et Dalila Mahdjoub
Dans l’espace intimiste de la salle du Cours Julien, une discussion à partir de l’œuvre de Med Hondo qui reviendra sur son actualité, l’histoire du cinéma africain et des cinéastes africains, les avancées et les stagnations depuis la disparition du réalisateur, les échos avec le travail d’artistes actuel.les. autour des histoires coloniales.
Catherine Ruelle : Journaliste et critique de cinéma, Catherine Ruelle a fait une grande partie de sa carrière à RFI, en tant que journaliste politique, (relations internationales) et critique de cinéma, et dans de nombreuses publications (Jeune Afrique, Afrique-Asie, Le Monde diplomatique). Spécialiste des cinémas d’Afrique, elle a co-écrit plusieurs ouvrages qui y étaient consacré
Stéphanie Bartolo : responsable de la programmation cinéma et littérature au Musée national de l’histoire de l’immigration
Dalila Mahdjoub : artiste plasticienne, elle vit et travaille à Marseille. Elle reste au plus près d’une économie du geste pour parler de l’histoire coloniale entre la France et l’Algérie dont elle fait littéralement « tomber » le langage. Elle renouvelle et continue ici une approche biographique, esthétique et historique, entrecroisant plusieurs pistes.
Découvrir son travail
Édouard Mills-Affif : docteur en Histoire, Édouard Mills-Affif a été formé à la réalisation aux Ateliers Varan. Il est spécialiste du cinéma documentaire et des représentations audiovisuelles de l’immigration en France. Auteur de l’ouvrage Filmer les immigrés (Ed. De Boeck, 2004), il poursuit son activité de documentariste en parallèle de ses activités d’enseignant-chercheur. Il a réalisé une quinzaine de documentaires dont La Cité des pieds noirs (La Cinquième, 52mn, 1997), Au pays des gueules noires, la fabrique du Front national (France 3, 52 mn, 2003), Vu à la télé, la saga des immigrés (France 5, 2×52 mn, 2005)