Éric Elmosnino dans L’Acteur fragile de Mohamed El Khatib © Yohanne Lamoulère

À la rencontre de Mohamed El Khatib – 3 spectacles de la Cie Zirlib

C’est un geste théâtral singulier que salue le Mucem ce samedi, en accueillant trois propositions de Mohamed El Khatib. Celui d’un dramaturge et metteur en scène venu de la sociologie qui, partant du postulat que l’esthétique n’est pas dépourvue de sens politique, crée depuis une bonne dizaine d’années des pièces hybrides, à mi-chemin entre documentaire et fiction, sur l’humain et ses tourments. À commencer par le deuil, avec Finir en beauté (17h), monologue autofictionnel autour de la mort d’une mère, dans lequel l’auteur, seul sur scène, se confie avec force et poésie sur son expérience et retrouve sa langue maternelle oubliée, l’arabe. Dans la performance suivante, Mohamed El Khatib entre en Conversation avec Alain Cavalier (18h30), évoquant avec le cinéaste (rencontré à la faveur d’une caméra achetée par erreur) leurs rêves, leurs vies et leurs histoires dans un format intime et atypique. Éric Elmosnino concluera cette journée en interprétant L’Acteur fragile (20h), exercice d’équilibriste illustrant le « paradoxe du comédien » cher à Diderot, puisqu’il s’agira pour lui de se livrer avec les mots d’un autre.

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> Le 12/11 au Mucem (2e)

Rens. : www.mucem.org / https://zirlib.fr