A force de la ramener à longueur d’éditos râleurs et enflammés, on en avait presque oublié qu’il existe encore, malgré tout, des raisons d’être contents de vivre au XXIe siècle. La semaine dernière par exemple, notre petit laïus se transformait en pamphlet contre la nouvelle loi sur le téléchargement, mettant de côté l’objet même de la controverse… (lire la suite)

Avec ce French Cuisine, succulent nouvel album downtempo évoquant les plaisirs culinaires, on pourrait, à tort, assimiler Alif Tree à un rescapé de la vague lounge. La musique qu’il produit, savoureuse, ne s’apparente pourtant pas à cette simple mode (plutôt que réel courant artistique) qui sévit dans quelques restaurants branchés au début des années 00… (lire la suite)

Dans les vidéos de Peter Bogers, qui scrute les codes de comportement dans l’espace public à travers une caméra intimiste, le voyeur et l’objet du regard échangent leurs positions. Invité à la galerie District par Vidéochroniques, il développe une réflexion autour du regard sur l’autre dans un contexte supposé de « guerre des civilisations »… (lire la suite)

Emilio Calcagno, ancien danseur du ballet Preljocaj, et Olivier Dubois, interprète chez Jan Fabre, s’associent pour une première création qui invite la danse à la rencontre des bandes dessinées de Stéphane Blanquet… (lire la suite)

Pour leur huitième édition, les Rencontres du Cinéma sud-américain mettent le cap sur le Mexique et s’invitent exceptionnellement à la Friche pour proposer la découverte, sur deux jours, d’une cinématographie terriblement vivante… (lire la suite)

Entendons-nous bien : le but de cette chronique n’était pas de houspiller un blockbuster de plus avec la prétention intellectuelle qui nous caractérise. Nous voulions VRAIMENT voir ce film. Et nous avions deux bonnes raisons : Destination finale 1 et… Destination finale 2 — deux petits bijoux de la comédie d’horreur… (lire la suite)

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, mais on rêve de changer le monde à sa manière… Quatre jeunes romains qui se connaissent depuis l’adolescence vont devenir les parrains survoltés des années de plomb italiennes. Le script a beau être issu d’un livre lui-même inspiré par des faits réels, l’ensemble n’en reste pas moins convenu : apogée, mégalomanies, trahisons à la pelle, meurtres… Avec l’impression dominante d’un film long et bancal… (lire la suite)

Au Musée d’Art Contemporain, l’artiste hollandaise Marijke van Warmerdam expose un univers où le temps est partagé entre mouvements circulaires et arrêts en suspension, à l’image d’une boule de cristal dans laquelle on regarderait le passé et le futur confondus. Rêve éveillé ou détour ésotérique ? (lire la suite)

A l’heure où nous écrivons ses lignes, nous pouvons entendre le ministre de la Culture se targuer de l’adoption, dans une indifférence quasi-générale, de la loi DAVDSI, convaincu — certainement à juste titre — que « ce texte fera jurisprudence à l’étranger ». Que dit au juste l’objet du délit ? Que va-t-il changer …(lire la suite)

Bol de Funk #4

Dee Nasty, le label Big Cheese, Sidney, Sharon Jones… En quelques années, Bol de Funk s’est attelé à présenter toutes les facettes de la culture afro-américaine, laissant les platines ou la scène à des artistes aussi rares que concernés. Parce qu’il est essentiel de mettre en lumière ces musiques inscrites dans le patrimoine, parce qu’elles ont un public et manquent pourtant de visibilité, Bol de Funk passe aujourd’hui à la vitesse supérieure… (lire la suite)