Orphelins

Drame de Dennis Kelly par la Cie Souricière (1h). Mise en scène : Vincent Franchi. Avec Marion Duquenne, Florian Haas et Marc Menahem. Dès 14 ans

Hélène et Danny, jeune couple de la classe moyenne britannique et parents d’un enfant, dînent aux chandelles dans leur appartement. Soudain Iam, le frère de Helen, entre couvert de sang et interrompt le dîner. Que s’est-il passé ? Et dans quelle histoire Iam s’est-il encore fourré ?

Le théâtre de l’auteur britannique Dennis Kelly bouscule certains dogmes de l’écriture théâtrale européenne de ces 20 dernières années. Marqué par sa culture anglo-saxonne et l’exercice d’écrire pour la télévision (série Utopia), Dennis Kelly redonne ses lettres de noblesses à la fiction, l’intrigue, revendique le statut de personnage, et use d’un langage bégayant, hoquetant, procédant souvent par digression, et qui place l’acteur à l’endroit du débordement et de la pulsion. Ses pièces posent en creux les questions fondamentales de notre temps : la justice, la violence, la famille, la démocratie etc…

La pièce Orphelins nous interroge sur la place de la morale dans nos choix et nos vies. Peut-on résister à la tentation du repli sur soi et de la haine de l’autre dans un contexte de crise ? Comment rester intègre dans une société qui ne semble plus assurer les conditions du “vivre ensemble” ?

http://www.compagnie-souriciere.fr/

Le Liberté, Scène Nationale de Toulon
Les 17 et 18 mars : 20h
5/19 €
http://www.theatre-liberte.fr
Place de la Liberté
Grand Hôtel
83000 Toulon
04 98 07 01 01

Article paru le mercredi 7 mars 2018 dans Ventilo n° 405

Orphelins de Dennis Kelly par la Cie Souricière

Londres, de nos jours. Helen et Danny dînent aux chandelles dans leur appartement quand débarque le jeune frère d’Helen, Liam, couvert de sang. Que s’est-il passé ? Le récit de Liam est confus ; la soirée se transforme en huis clos inquiétant dans lequel se téléscopent couple, famille, haine de l’autre, repli sur soi, déterminisme social, peur viscérale, lâcheté, violence... Dans ce thriller familial au rythme syncopé, Dennis Kelly interroge la notion de justice sans porter de jugement, toujours à la frontière entre tragique et humour noir. Ardent défenseur d’un théâtre contemporain éminemment politique, le metteur en scène Vincent Franchi se saisit de la langue acérée de l’auteur britannique pour mettre en lumière les contradictions du monde et les penser collectivement.

PM

> du 20 au 24/03 au Théâtre Joliette (2 Place Henri Verneuil, 2e). Rens. : www.theatrejoliette.fr

> le 30/03 à 20h30 au Théâtre Le Sémaphore (Port-de-Bouc), dans le cadre du Train Bleu. Rens. : www.theatre-semaphore-portdebouc.com/

 

Pour en (sa)voir plus : www.compagnie-souriciere.fr