Olympe de Gouges, de l'intérêt d'ouvrir sa gueule ou pas...
Trois femmes pour Une Olympe, trois conférencières qui défendent chacune à sa façon ce personnage si particulier du 18e siècle. Un va-et-vient entre passé et présent, entre petite et grande histoire où le vrai et le faux se côtoient pour créer une vérité… pas tout à fait absolue. Un va et vient entre passé et présent, entre petite et grande histoire où le vrai et le faux se côtoient pour créer une vérité… pas tout à fait absolue.
En 1791, Olympe de Gouges écrit La Déclaration des droits de la femme, premier document à proposer l’égalité juridique et légale entre homme et femme, qu’en est-il aujourd’hui ? Cette grande humaniste s’est battue pour des causes comme la création d’établissements d’accueil pour personnes âgées, un impôt sur le luxe, l’abolition de l’esclavage… C’est une indignée qui se bat pour une société plus juste. Deux cents ans plus tard certains de ces combats sont toujours d’actualité !
Le mardi 15 mars 2022 à 19h
Entrée libre sur réservation à reservations.archives@departement13.fr
http://www.archives13.fr/
18-20 rue Mirès
13003 Marseille
04 13 31 82 00
Article paru le mercredi 2 mars 2022 dans Ventilo n° 459
Olympe de Gouges, de l’intérêt d’ouvrir sa gueule ou pas… par Bretzel CompaGny
Olympe de Gouges, c’était une femme du XVIIIe loin de considérer que sa langue aurait été plus utile dans sa poche. Avec sa faim d’égalité et sa soif d’humanité, son verbe ne se tarissait pas de piquant pour dénoncer notamment l’esclavage des unes et les privilèges des uns. Anecdote qui, en son contexte, a son importance : son mari a passé bien tôt l’arme à gauche. De cet heureux veuvage qui lui laissait la relative liberté de faire couler son encre, de ses luttes, puis de sa propre fin sinistre (guillotinée !), la Bretzel CompaGny lui rend un hommage en forme de conférence, avec toute la dérision qui manque parfois à l’académie universitaire. Bretzel, ce sont des comédiennes marseillaises, femmes à tout faire, du texte à la scène, qui nous avaient gratifiés de Bien à vous il y a quelques années. Pleins phares désormais sur notre figure qui sort à peine de l’ombre (ah, être une femme…) des Lumières, voilà non plus une mais trois de Gouges réincarnées, à l’allure égotique et aux références peu consciencieuses, d’où l’intérêt d’ouvrir sa gueule... ou pas ?MD