Jacques et Mylène
Mari, femme, amants… Deux acteurs interprètent sept personnages et multiplient clins d’œil et détournements dans un vaudeville au vitriol. Du théâtre de boulevard… pris à contresens !
Au commencement, il y a Jacques. Et Mylène. Le salon d'un appartement, des accessoires qui n’ont rien à faire là, une porte d'entrée, une sonnette… Et un placard bien sûr dans lequel se cache précipitamment Etienne. Et Maud. Et les autres…
Jacques et Mylène est une comédie échevelée, une histoire d'amour découpée à la tronçonneuse, une parodie de série Z, une publicité mensongère pour le bonheur conjugal. Les 26000 couverts, célébrissime compagnie de rue, détournent les codes du théâtre avec un humour burlesque à la Monty Python. Ils allient sans complexes la modernité au kitsch, la tradition au trash, la finesse à l'indélicatesse. Le décalage et la cocasserie règnent en maîtres.
On y rit de tout. Surtout du pire…
https://www.26000couverts.org/Jacques-et-Mylene.html
Le mardi 9 novembre 2021 à 20h30
4/14 €
http://www.theatre-semaphore-portdebouc.com/
Rue de Turenne
13110 Port-de-Bouc
04 42 06 39 09
Article paru le mercredi 27 octobre 2021 dans Ventilo n° 453
Jacques et Mylène par la Cie 26000 Couverts
Des amants (nombreux) cachés dans le placard, des portes qui claquent, des coups de sonnette qui retentissent, des retournements de situation… Pas de doute : Jacques et Mylène navigue bien dans le registre du vaudeville. Sauf que vous ne croiserez ni Amanda Lear ni Steevy Boulay dans cette comédie punk de Gabor Rassov, menée tambour battant par les joyeux drilles des 26000 Couverts. Réduite à deux acteurs, la célèbre compagnie de théâtre de rue, rebaptisée « 260 Couverts » pour l’occasion, nous offre ici une « petite forme » détonante, multipliant les clins d’œil et les détournements pour rire de tout, et surtout du pire ! Le duo formé par Ingrid Strelkoff et Philippe Nicolle (accompagnés de quelques Barbie et Ken) s’en donne à cœur joie, rivalisant d’inventivité dans cette performance en roue libre qui oscille entre série Z, « tragique histoire d’amour », chronique familiale et « pièce érotico-médicale ». Autant dire que les rires devraient fuser dans le théâtre de Port-de-Bouc ; ne boudons pas notre plaisir.CC