Nuit de l'Amour : Yom & the Wonder Rabbis + Cannibale + Love I Obey (complet) + DJs Puta ! Puta ! + EMC2
Pour la soirée de clôture de la 23e édition de son festival, SUDS, à ARLES invitent des musiciens qui illustrent, chacun(e) à leur manière, une vision de l’Amour… originale !
De la Cour de l’Archvêché avec Love I Obey, au Parc des Ateliers avec Yom & The Wonder Rabbis, Cannibale et DJ Puta! Puta!, [La Nuit de l’Amour] est une déclaration musicale baroque, fougueuse ou déjantée !
19h30 – Moment Précieux, Cour de l’Archevêché
LOVE I OBEY. France/USA
Love I Obey.
La voix magnétique de Rosemary Standley (Moriarty) s’accorde merveilleusement à l’ensemble baroque de Bruno Helstroffer. Un répertoire de ballades anciennes et de chansons folk américaines interprété avec élégance et volupté !
21h30 – Nuit des Forges, Parc des Ateliers
YOM & THE WONDER RABBIS. France
Love to die for
Yom promet de l’amour… à en mourir ! Les émois klezmer de sa clarinette pour les rythmes électro-rock éclatent en une fougue ardente… intensément communicative.
CANNIBALE. France
No Mercy for Love !
Décomplexée, décalée et délurée… leur musique euphorisante se nourrit de cumbia, rythmes afro-beat, rock-garage et autres influences musicales à danser !
Avant et après le concert :
PUTA! PUTA! DJ set. France
Suds aime ce duo glamour made in Arles qui se plaît à faire fondre la piste sous vos pieds. À l’affût des dernières tendances de la sono mondiale, leurs mixes n’en oublient pas pour autant leurs origines… certifiées 100% festaïres !
Article paru le mercredi 4 juillet 2018 dans Ventilo n° 413
Les Suds, à Arles
Le meilleur des mondes
Chaque année, Les Suds, à Arles rassemblent un large public autour d’une programmation qui abolit tous les clivages, qu’ils soient géographiques, générationnels ou sociaux. Tour d’horizon de la vingt-troisième édition, aussi exigeante que festive.
Les musiques naissent de l’exil, de la migration, de l’histoire, et elles transportent avec elles le poids des évènements géopolitiques. Pour sa nouvelle édition, le festival Les Suds entend mettre en évidence l’impact de ces migrations, forcées ou non, en rassemblant des artistes du Bénin (Angélique Kidjo) au Brésil, en passant par la Grèce (Xylouris White), la Turquie (Altin Gün) ou encore la Palestine (47Soul, Trio Joubran), des terres à l’histoire migratoire lourde. Au-delà de sa dimension didactique, le festival est vecteur de partage, avec de nombreux concerts et 38 stages et master classes. Dense, « il s’y passe quelque chose de 9h à 4h du matin » pendant une semaine. Dont acte avec l’afro-punk dément de Tshegue, les mélopées enchantées de Gilberto Gil, l’épopée cubaine joliment cuivrée de Roberto Fonseca et une Nuit de l’Amour pour exalter les sentiments en succombant au charme baroque de l’ensemble Love I Obey (et la chanteuse de Moriarty, Rosemary Standley), à la fougue de Yom & The Wonder Rabbis et aux euphorisants Cannibale. Sans compter les nombreuses découvertes promises par cette nouvelle cuvée… Dans notre monde toujours plus globalisé, les musiques du monde conservent plus que jamais leur richesse et leur puissance. Le langage musical est plus fort que les frontières, il est le seul qui parle à tous et à qui l’on peut parler. Festival très inspiré par son territoire, Les Suds nous rappellent que même si les cultures sont différentes, les émotions n’en demeurent pas moins les mêmes.Théo Renoux