Le Retour de Moby Dick
1000 mètres de fond, l’océan indien, le cachalot est en chasse dans la totale obscurité.
Il mesure 20 mètres, pèse 50 tonnes, les sons qu’il émet créent en lui une perception de son environnement infiniment plus précise que toutes nos cavernes de Platon.
Il ne voit pas, il sait...
On plonge avec les musiciens au milieu des cétacés, dans un océan peuplé de connaissances et de découvertes. Nadine Estève, Erick Priano, Guy Robert et Guillaume Saurel s’inspirent du livre passionnant de l’océanographe François Sarano pour composer ce spectacle musical, comme une ode à la nature en mouvement, à la mer et ses mystères. On y apprend et on y rêve. Les images sous-marines, les instruments, la voix, la musique et le texte, savant et poétique, font une alchimie à la fois inquiète et contemplative qui nous aspire.
Le mardi 23 avril 2024 à 19h
Gratuit sur réservation : 04 13 31 82 00 ou reservations.archives@departement13.fr
http://www.opera-mundi.org/
18-20 rue Mirès
13003 Marseille
04 13 31 82 00
Article paru le mercredi 17 avril 2024 dans Ventilo n° 496
Le Retour de Moby Dick par le MeM - Musique en Marge
Le Retour de Moby Dick, c’est d’abord un ouvrage de l’océanographe François Sarano. Sous-titré « Ce que les cachalots nous enseignent sur les océans et les hommes », le livre nous rappelle non seulement que la créature imaginée par Herman Melville n’était pas une baleine, mais surtout que ces incroyables mammifères marins, qui possèdent le plus gros cerveau du règne animal, ont une vie sociale et une culture (matriarcale) extrêmement sophistiquées. En portant l’ouvrage à la scène, les artistes de MeM - Musiques en Marge — Nadine Estève, Guillaume Saurel et l’inénarrable Guy Robert — nous plongent littéralement dans le monde fascinant de ces mammifères marins libres et indomptés. Dialoguant subtilement avec de magnifiques images sous-marines, ils portent en mots, en sons et en musique le texte éminemment poétique du scientifique. On apprend — beaucoup — et on rêve — énormément — avec ce spectacle sensible, qui met face à face un être parfaitement adapté à son monde et un autre qui ne cesse de vouloir adapter le monde à lui-même.CC