African Soul Power

Soirée dansante afro house proposée par la Cie Kubilai Khan Investigations. Conception et musique : Frank Micheletti (Yaguara). Avec Idio Chichava, Aline Lopes et Jikay

Un Dj set et un dancefloor pour voyager dans les sonorités de la galaxie des musiques électroniques africaines qui secouent nos hanches à des rythmes incandescents et décoiffants. La fête nous fait franchir allègrement toutes sortes de frontières. Plaisir communicatif, les corps dansants plongent dans la pulsation pour lâcher prise, sentir une rencontre collective des corps par la danse et le son.

La compagnie forme quelques complices dans le cadre d’un atelier organisé en amont de l’événement et crée ainsi une équipe de « capitaines de bal » qui viendra guider les danseurs aventureux sur la piste. Pour rejoindre l’équipe des complices : publics@theatrelacite.com

Friche La Belle de Mai
Le vendredi 22 avril 2022 à 20h
Entrée libre
https://www.theatrelacite.com/biennale-2022/
41 rue Jobin
13003 Marseille
04 95 04 95 95

Article paru le mercredi 13 avril 2022 dans Ventilo n° 462

Temps fort danse de la Biennale des Écritures du Réel

Voici venu le temps de la danse pour la Biennale des Écritures du Réel. Une traversée bien particulière, puisque les voix à entendre ici n’utilisent pas de mots. Il s’agit donc de « mettre en corps les espaces intimes et de lutte qui nous constituent », mais aussi de représenter, par la danse, la force du collectif. En témoignent les soirées consacrées au chorégraphe Bouziane Bouteldja (les 20 & 21), qui questionnera le mouvement et son/ses intention(s) en deux temps, d’abord via une création partagée avec dix-sept jeunes Marseillais autour de l’émancipation, puis avec son spectacle Ruptures, qui explore les motivations des mouvements migratoires de manière très organique. Le chorégraphe Frank Micheletti et sa compagnie Kubilai Khan Investigations investiront eux aussi les plateaux de la Friche pour une soirée en deux temps (le 22), avec le solo dansé Black Belt d’Idio Chichava « sur la déconstruction des idées reçues occidentalistes sur l’Afrique », puis African Soul Power, une invitation à s’emparer des dancefloors « pour voyager dans les sonorités de la galaxie des musiques électroniques africaines ». Une façon, aussi, de considérer la danse et la fête comme une rencontre de l’autre dans une forme de lâcher-prise collectif.

CC

 

> du 20 au 22/04 à la Friche La Belle de Mai (3e)

Rens. : www.theatrelacite.com/biennale-2022/