Turfu + Scúru Fitchàdu
TURFU
[Techno Folk]
Ce duo futuriste relève avec une simplicité déconcertante le pari de mêler les rythmes dansants de l’accordéon et les répétitions abstraites de l’électronique. Travaillant les longs crescendos de la techno, les dissonances de la boîte à frissons et la création d’émotions confuses, ces jeunes musiciens voyagent entre le bal et le club, dans une transe hypnotique, à la fois brute et festive.
Leur direction commune : faire danser. S’inspirant de techno, de musique répétitive, de trad et d’espièglerie, ils construisent ensemble un répertoire de fête, d’amour, et d’amour pour la fête !
SCÚRU FITCHÁDU
[Electro Funaná Punk Hardcore]
Rituel de libération de l’esclavage, Scúru Fitchádu n’est pas facile, il est rage et combat. C’est un chemin jamais parcouru auparavant, à bord d’une locomotive furieuse, où de nouveaux langages musicaux rencontrent sans pudeur les traditions du Funaná cap-verdien.
Scúru Fitchádu est un voyage agité, entre Funaná en colère et accélération du rythme cardiaque.
Le vendredi 11 mars 2022 à 20h
6/12 €
www.le-kfe-quoi.com
ZA Les Chalus, Avenue des Chalus
04300 Forcalquier
09 50 46 58 19
Article paru le mercredi 2 mars 2022 dans Ventilo n° 459
Turfu + Scuru Fitchadu
K’fé Quoi ? K’fé danser tout le monde ! Première depuis un bail dans ses propositions musicales, la super salle de concerts de Forcalquier organise une soirée boom boom plutôt alléchante. Car comme toujours, l’orga a mis son grain d’originalité dans son choix de programmation. D’avant-gardisme, même, avec cet ovni musical qu’est Turfu ! En plein essor de l’« électro-tout », on demande l’électro-trad, ou comment une batterie et un accordéon suffisent à retourner le public des Vieilles Charrues en créant une trad-techno innovante. C’est brut, transcendantal, un poil étrange, un autre poétique. C’est fou mais maîtrisé. Fruit d’une rencontre impromptue autour des musiques traditionnelles au Portugal en 2014, le projet musical porté par Matthieu Souchet et Raphaël Decoster a de belles heures devant lui. Alors que son premier concert a lieu dans un festival de danse et est plus vu par les deux amis comme une plaisanterie, il hystérise le public. Leur premier album Astral Nuba tourne depuis aussi bien sur des gros festoches que lors de rendez-vous trad’ de petits patelins perdus, et le binôme préfère amplement la proximité d’une cinquantaine de paires d’oreilles que les chapiteaux géants des grosses orgas estivales.LPB