Les Quatre Loups

Marionnettes de papier et Kamishibaï par le Puppet Sporting Club d'après l'album d'Alain Gaussel (50'). Jeu : Marion Lalauze. Dessin : Mathilde Bethenod. Dès 3 ans

Un enfant s’aventure sans crainte dans la forêt voisine et tombe nez à nez, à plusieurs reprises, avec des loups.

Il connait déjà leur voix, les a souvent entendus hurler dans les bois. Mais cette rencontre « en chair et en os » le confrontera d’une manière nouvelle au danger, et à la distinction entre ce qui menace et ce qui protège.

« L’enfant marche, marche, marche…
Et à midi, qu’est-ce qu’il voit devant lui ? Un grand loup gris ! C’était le loup du midi. – Bonjour, loup ! Bon appétit ! Tu veux un bonbon ? »
Le spectacle propose aux jeunes spectateurs une traversée du thème de la peur, considérée avec humour et réinscrite dans sa dimension archaïque. Sur scène, les images défilent au travers d’un castelet tantôt support d’inquiétude, tantôt refuge. Des figurines de papier les contemplent, les affrontent, leur répondent.

 

Espace Jean Ferrat
Le mercredi 20 octobre 2021 à 15h
Entrée libre sur réservatio au 04 91 96 31 76
https://ville-septemes.fr/
89 avenue du 8 mai 1945
13240 Septèmes-les-Vallons
04 91 96 31 00

Article paru le mercredi 13 octobre 2021 dans Ventilo n° 452

Les Quatre Loups par le Puppet Sporting Club

Dans la série « ça fleure bon la citrouille et le chocolat chaud », la bibliothèque de Septèmes nous propose, dans le cadre de Provence en Scène, un joli spectacle de marionnettes pour les maternelles. Questionnant les notions de peur et de danger, le spectacle Les Quatre Loups, tiré du conte d’Alain Gaussel, prend avec humour un rôle initiatique. La compagnie Puppet Sporting Club l’adapte en utilisant la technique japonaise du Kamishibaï — « théâtre de papier » — dont la principe de base est le défilé d’images dans un cadre en bois pour soutenir le récit du conteur. Dans ce castelet, toute l’histoire : un enfant, une journée qui défile, quatre loups qui l’accompagnent, un montage d’émotions enfantines qui se confrontent et peu à peu s’émancipent du cadre en laissant aux spectateurs à têtes blondes la liberté d’analyser le bien-fondé de leurs craintes. En créant une confrontation entre le merveilleux et le trivial, le quotidien et le fantasmé, Lucie Lalauze entretient un lien intime avec le jeune public. Manipulant à vue ses marionnettes et leur écrin, elle pare ses mouvements d’une belle palette de jeu et de rythmes, pour un transport assuré du jeune public.

LPB

 

> Le 20 à l’Espace Jean Ferrat (Septèmes-les-Vallons)

Rens. : https://ville-septemes.fr/