Rainer Werner Fassbinder : une traversée en zones d'exploration (V.O.)

Rétrospective consacrée à l'enfant terrible du cinéma allemand

S'il est un mot associé à Rainer Werner Fassbinder, personnalité de la démesure dont la biographie ponctuée de scandales et d'éclats a parfois occulté l'œuvre pléthorique, c'est celui de « monstre » : monstre du cinéma et cinéma des monstres, monstre de productivité... Or, le monstre, au delà d'être une créature dont l'apparence ou le comportement surprend par son écart avec les normes d'une société, est le monstrum de « montrer », « indiquer » dont le terme vient du lexique de la divination antique. Il est aussi celui qui se montre, capable de mettre du désordre dans l’ordre ou le contraire, provoquant soit la terreur, soit l’admiration.
Fassbinder fort de 43 films , tous reliés par la cohérence stylistique d’un work in progress permanent, souhaitait construire son œuvre comme une maison où certains films seraient les fenêtres, d’autres les murs, d’autres la cave. Il voulait être critique et populaire. Il n’a eu de cesse de critiquer la société allemande et d’en travailler la mémoire et les dénis.

Videodrome 2
Du 17 décembre au 12 janvier 2020
5 € (+ adhésion annuelle : 3 €). Janvier : Prix libre, conseillé 8 € (+ adhésion annuelle : 5 €)
Rens. 04 91 42 75 41
www.videodrome2.fr
49 cours Julien
13006 Marseille
04 91 42 75 41