William Guidarini - Venise et ses îles

Photos

Venise et ses îles.

La marque du passé et de l’histoire suintent ici de chaque pierre. Sur ce territoire hybride, qui s’accorde parfaitement aux oscillations de l’âme, William Guidarini s’immerge sur la durée et y développe ses thèmes de prédilection : l’identité, les fissures de l’être, et la quête de soi. La solitude comme port d’attache, la marche comme première pratique de l’espace. Et l’eau tout autour, pour assurer la distance. Poésie de l’intime, la photographie de William Guidarini s’attache aux mécanismes de la mémoire et aux fissures de l’être. Les notions d’identité et de quête de soi sont au coeur de sa démarche d’auteur. Auteur du livre Ceux qui restent (Arnaud Bizalion Editeur, 2015). Vit et travaille à Marseille (France). Il mène parallèlement une activité de formateur en photographie, accompagnant sur la durée des photographes amateurs, éclairés et sensibles, dans la découverte de leur écriture photographique. Vit et travaille à Marseille (France).


Institut Culturel Italien
Lun-jeu 9h30-12h30 et 14h30-17h30 + ven 9h30-12h30
Entrée libre
www.laphotographie-marseille.com
6 rue Fernand Pauriol
13005 Marseille
04 91 48 51 94

Article paru le mercredi 16 octobre 2019 dans Ventilo n° 435

Festival Photo Marseille 2019

9 ans de 8e art

 

Nouvelle édition du festival Photo Marseille fondé par Christophe Asso, qui prend ses quartiers durant trois mois aux quatre coins de la ville...

  Créé il y neuf ans, le festival La Photographie Maison Blanche a pris de l’essor pour devenir Photo Marseille au fil de son expansion sur la ville. Programmé juste après les Rencontres d’Arles, ce festival fédère autour de la question photographique une vingtaine de lieux, plus de cent photographes et une cinquantaine d’évènements répartis du nord au sud de la ville durant trois mois. Comme tous les ans, le temps fort qui annonce le début des festivités est l’exposition des cinq lauréats du prix Maison Blanche, dans la mairie du même nom. Cette année, Polly Tootal a remporté le premier prix du jury pour sa série sur les petites mains des riches Émirats Arabes Unis (voir couverture du Ventilo #344) : un monde où ces invisibles deviennent (sur)exposés dans leurs scènes du quotidien (jusqu’au 8 novembre). De l’autre côté de la ville, le Centre Photographique Marseille interroge les notions de Pouvoir(s) à travers une sélection issue des 8 000 clichés du fonds du CNAP. Du politique aux célébrités en passant par les médias, on parcourt le triptyque Domination, Engagement, Séduction avec, entres autres, Valérie Belin, Alain Bizos, Barbara Kruger ou Araki (jusqu’au 11 janvier). Nous avons vu également l’exposition Photographie et documents, qui présente l’évolution de la photographie présente dans les collections du FRAC de 1984 à 2018 (jusqu’au 5 janvier). Mais ça, on vous en reparlera prochainement... Le mercredi 16, il faudra avoir le don d’ubiquité pour assister aux vernissages simultanés des expositions de l’Hypothèse du Lieu avec Célia Hay, de l’Atelier 111 avec Thibaud Yevnine, de Rétine avec Olivier Brossard : à l’impossible, nul n’est tenu ! Comme chaque année, un artiste local est mis à l’honneur : après André Mérian, ce sera Yohanne Lamoulère (qui signe la couverture de ce numéro) pour une exposition sur les corps à la Salle des Machines de la Friche la Belle de Mai (le 26 octobre). Cette photographe, que l’on pourrait considérer comme naturaliste, parle de la ville à travers les personnes qui la composent. Il en ressort un propos sociologique, notamment lors de sa fameuse série dans les quartiers nord, qui joue habilement avec les préjugés. Photo Marseille, ce sera aussi un salon du livre et des masterclasses, soit trois mois durant lesquels rayonnera le 8e art...  

Damien Bœuf

 

Festival Photo Marseille : jusqu’au 15/12 à Marseille.

Rens. : www.laphotographie-marseille.com

Le programme complet du festival Photo Marseille