Jeanne Suspuglas - Hopes & Fears

Techniques multiples

POUR CETTE EXPOSITION, JEANNE SUSPLUGAS POURSUIT SES RÉFLEXIONS EN CONTINUANT À POSER UN REGARD SUR NOTRE SOCIÉTÉ, NOTRE RAPPORT À L’INTIME, À LA FILIATION, À TIRER DES FILS EN REGARDANT L’AUTRE POUR PARLER DE SOI.

Des différents portraits individuels (Flying house, In my brain) ou de familles (Arbres généalogiques), le travail de Jeanne Susplugas se présente comme un récit qui trouve son origine dans le centre névralgique du corps : le cerveau.

Siège de l’esprit, symbole des émotions dont l’artiste n’a de cesse d’exprimer les formes obsessionnelles d’enfermements, physique et psychique.

Ces œuvres, faussement naïves, sont faites de ramifications, ici notamment, de neurones qui hantent note boîte crânienne, notre « maison ». De la quête des origines pathologiques (Arbre généalogique), aux addictions et phobies logées dans le cerveau pour tourner en boucle, à la manière de boules à facettes (Disco Ball), mise en volume de formule chimique nous plongeant dans des états modifiés de conscience. Ces « béquilles chimiques » selon Jeanne Susplugas, existent pour aider à mieux supporter la vie et fuir nos fantômes, nos différentes maisons hantées.

De I will sleep when I’m dead en réalité virtuelle qui connaît depuis une extension physique à Là où habite ma maison qui a pour point de départ le confinement, l’artiste explore nos pensées, du face à face intime, quasi psychanalytique, à l’expérience collective. En mettant de la distance, de l’onirisme à l’humour grinçant, elle nous rappelle la fragilité de l’être humain, en perpétuel équilibre instable.

Son travail a été largement montré en France et à l’étranger. Des expositions monographiques lui ont été consacrées dans des lieux tels la Emily Harvey Foundation à New York, Pioneer works, NY, à la Maréchalerie centre d’art à Versailles, au Musée en plein air du Sart Tillman à Liège, au Centre d’art Le Lait à Albi, à Magacin à Belgrade, à la Chapelle-Centre d’art à Thonon les Bains, au Wyspa Institut of Art à Gdansk, au CAB-Centre d’Art Bastille à Grenoble, à La Piscine- Musée d’Art et d’Industrie à Roubaix, au Château de Servières à Marseille, au CAC d’Istres, au MOCCA de Toronto, au Grenier à sel à Avignon, au Musée Fabre à Montpellier.

Elle a aussi participé à de nombreuses expositions collectives : à la Villa Medicis à Rome, au Palazzo delle Papesse à Sienne, au Palais de Tokyo à Paris, au Fresnoy National Studio, au Musée d’Art Moderne de St Etienne, au Musée de Grenoble, au Shanghai 21st Century Minsheng Art Museum, à la maison rouge-fondation antoine de galbert à Paris, au FRAC Haute-Normandie, à la Margaret Lauwence gallery de Melbourne, à la Marymount Manhattan College Hewitt Gallery à New York, à Art in General à New York, au KW à Berlin...

 

JEANNE SUSPLUGAS

Engagée, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement. Elle n’a de cesse d’interroger les relations de l’individu avec lui-même et avec l’autre, face à un monde obsessionnel et dysfonctionnel. Elle explore différents médiums – dessins, photographies, installations, sculptures, sons, films – autant de langues qui s’enrichissent mutuellement pour créer une esthétique singulière, séduisante en apparence mais vite inquiétante et grinçante. Un travail protéiforme, transversal, très cohérent et précis, qui met le regardeur face à des sensations contradictoires – troublé et rassuré, inquiet et serein. Son travail a été largement montré en France et à l’étranger.

Bonisson Art Center
Du 11/03 au 7/05 - Jeu-sam 13h30-18h30
Entrée libre
https://chroniques.org/
177 routes des Mauvares
13840 Rognes
04 42 66 90 20