Collange / Prenant

Véronique Prenant en quelques mots...
Véronique Prenant est née en 1965 à Paris. Elle vit à Avignon depuis l'an 2000. 
Parallèlement à son métier d'Art thérapeute et d'Analyste de rêves, elle pratique la sculpture depuis 1995. 
Durant plusieurs années elle s initie au dessin de nus dans un atelier privé Parisien, à la peinture au Musée d Art Moderne de la Ville de Paris, puis elle découvre la sculpture ; 
Ce sera une révélation tant sur le plan artistique que professionnel ! 
Son travail argile, bronze, installations interroge et s articule autour des dualités liées à la condition humaine. Il est très proche en cela de son intérêt au monde de la psyché : monde intérieur en devenir et transformation physique - orgueil social et abîme de la vie privée - féminin et masculin - part d ombre et part de lumière  
Sa quête : traquer à travers la matière le souffle de l être intérieur, celui qui incarne et donne vie au corps matériel. 
 

Collange en quelques mots...
"Dans leurs gris­brouillages qui mixent l'animalité à l'humain, les œuvres de Nathalie Collange possèdent une sauvagerie substantielle née sans doute des racines africaines de l'artiste autodidacte. Une éjaculation de matière et sève de sang noir brouille les lignes afin que tout s'unisse (mots compris) au sein d'un flux. C'est là revenir à ce qui est nu, à une méditation où l'anthropomorphisme n'est plus central en des enchevêtrements instables et mouvants imprégnés d'émotion premières. 
Dans la richesse des mouvements contrariés les images ne sont jamais simples. Elles sont issues de fibres musculaires, de la rétine, de la mémoire et de l'âme primitive et bien sûr du geste créateur. 
Il faut progresser à travers des rythmes d'essences telluriques. Et les contempler longtemps pour en cerner les détails. L'image est bien plus intime que les confessions narcissiques. Basquiat n'est pas loin. 
Existent un savoir brut, saturnal mais vital, des métaphores ouvertes, des balancements, reptations, gravitation en fidélité aux fondements premiers qui ne peuvent être abattu. Mieux : ils avancent et nous guettent." 

Jean-Paul Gavard-Perret - Revue Le littéraire