Table ronde modérée par Leïla Delannoy (sociologue) avec Laure Adler, Nicolas Frize (musicien), Arnaud Théval (artiste), Pascale Cassagnau (critique d'art, inspectrice générale de la création, Centre national des arts plastiques) , Franck Tanifeani (Président du comité prison de la Fondation de France) et Fabienne Gontiers (directrice adjointe de la maison d'arrêt d'Aix-en-Provence), suivie à 20h d'une conférence de Laure Adler
Comment se saisit-on du mot culture quand on se croise depuis l'institution pénitentiaire et le champ de l'art ?
Les invités évoqueront les projets émergeants de l'écosystème culturel en milieu carcéral afin de questionner les modalités de fabrication des récits sur et depuis la prison.
Est-il possible que ces espaces et productions artistiques soient entendus et vus comme des moyens d'émanciper notre pensée sur la prison ? Comment repenser autrement nos rapports à l'imaginaire de la prison ?
• 20h à 21h | Conférence de Laure Adler
Comment repenser autrement nos rapports à l'imaginaire de la prison ?
La prison déborde-t-elle plus encore que jamais, de quoi, avec qui ?
Quelle disruption possible aujourd'hui pour penser la prison dans le dispositif global ?
Conférence de Laure Adler en présence de la comédienne Sara Louis.
Friche La Belle de Mai, Grand Plateau
Le vendredi 7 février 2020 à 18h30
Entrée libre
www.lafriche.org
41 rue Jobin
Friche de la Belle de Mai
13003 Marseille
04 95 04 95 04
Article paru le mercredi 16 octobre 2019 dans Ventilo n° 435
Prison Miroir
«
Beaucoup de choses changent, il faut cesser de fantasmer ces lieux-là, il faut que la prison déborde de son propre cadre, qu’on poursuive le travail de déconstruction de ces visions trop figées. » Ainsi Caroline Caccavale, co-directrice de
Lieux Fictifs, exprimait-elle sa vision de l’univers carcéral fin mai dans ces colonnes. Et quoi de mieux pour ouvrir (symboliquement) les portes du pénitencier que d’explorer sa relation à l’art ? D’où ce temps fort au long cours, ponctué par deux expositions photo (Détenues de Bettina Rheims et Un œil sur le dos d’Arnaud Théval, « vernies » le 25), une rétrospective de films produits et réalisés par Caroline et son complice Joseph Césarini au Gyptis, ainsi que deux grands week-ends de tables rondes, performances et écoutes sonores
« pour dérouler avec de multiples intervenants cette question essentielle, à la fois sociale, politique et artistique. »
CC
> du 25/10 au 23/02/2020 à la Friche La Belle de Mai