Le pont transbordeur, de la Belle Époque aux années noires

Récit historique par la Cie Loin des Sentiers Battus. Récit : Claude Camous. Préparation : Pierre-Marie Jonquière

Lorsque Ferdinand Arnodin, ingénieur originaire du Loiret, lui présenta les plans d’un  « pont à tranbordeur » traversant le Vieux-Port, le maire de Marseille Siméon Flaissières leva les yeux au ciel, d’un air désolé, mais dès qu’il apprit que ce projet un peu fou ne coûterait pas un sou à la ville, car entièrement financé par son concepteur, il n’hésita pas à y souscrire d’autant plus qu’il était favorable aux innovations et aux progrès.  Pendant près de quarante ans, la « Tour Eiffel marseillaise » s’imposera dans le paysage urbain de la cité phocéenne comme un outil touristique de première grandeur et participera à la prospérité de la ville à la Belle Époque.

Elle connaîtra des heures de gloire, sera reproduite dans ses moindres détails sur tous les supports possibles, de la carte postale aux affiches publicitaires, et au cinéma, elle servira de toile de fond à la célèbre trilogie de Marcel Pagnol. Puis elle vivra une douloureuse déchéance à la fin des années trente, avant que la seconde guerre mondiale lui assène le coup de grâce.

Non sans nostalgie, Claude Camous, auteur de Marseille des Années 30, nous relate à travers de nombreuses anecdotes souvent cocasses, parfois tragiques, l’histoire de ce monument qui fut si longtemps emblématique de la ville au même titre que Notre-Dame-de-la-Garde ou le Château d’If. 

Hôtel de Région
Le mercredi 19 février 2020 à 17h
Entrée libre
https://sites.google.com/site/claudecamous/
27 Place Jules Guesde
13002 Marseille
04 91 57 52 11