Synchron(icit)y + Double Point : Disparition + Escape in 49 & 30
// PROGRAMME COMPOSÉ //
1h40 avec entracte
Soirée partagée mettant à l'honneur la scène néerlandaise, avec le soutien du Dutch Performing Arts, et les danseurs du Ballet National de Marseille, d'ICK et de OFF Projects.
Trois visions singulières de la danse réunies pour poser la question de la temporalité.
SYNCHRON(ICIT)Y (20 min)
Dikker + Oostrik / Arnoud Traa / ICK
Comment partager le même mouvement dans le même espace
et le même temps ? Le collectif art/science Dikker + Oostrik interroge de façon interactive l’utopie de la « synchronicité ».
DOUBLE POINT : DISPARITION - Greco I Scholten (20 min)
[Découverte inédite d'une pièce en cours de création]
Dans cette suite donnée à la pièce Apparition (2017) créée d'après les Kindertotenlieder de Gustav Mahler, une dizaine de danseurs recherchent dans leur propre corps les traces d'une enfance oubliée.
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entracte
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30 suivi d'ESCAPE IN 49 (40 min)
Amos Ben-Tal — OFFprojects
[création + première française]
Danseur, chorégraphe et co-fondateur du collectif OFFprojects avec d’autres danseurs du Nederlands Dans Theater et de la Batsheva Dance company, Amos Ben-Tal interroge la mesure du temps avec deux pièces successives. Un sentiment obsédant de non-linéarité que les danseurs incarnent tout en révélant une humanité dans ce temps compté ou décompté.
Interview d'Amos Ben-Tal à retrouver dans le webzine BODY IN REVOLT : https://urlz.fr/8nGQ
Avec le soutien du Dutch Performing Arts
Réservations en ligne : https://urlz.fr/8nLU
Le mardi 18 décembre 2018 à 20h30
8/12 €
http://www.ballet-de-marseille.com
20 boulevard de Gabès
13008 Marseille
04 91 327 327
Article paru le mercredi 12 dcembre 2018 dans Ventilo n° 420
BNMFest #4 au Ballet National Marseille
Un bon coup de ballet
Place à l’éclectisme pour la quatrième édition du BNMFest ! Le Ballet National de Marseille sort de sa zone de confort en invitant des artistes issus des univers contemporain, classique, urbain, électro et des musiques du monde.
Neuf jours de spectacles, mais aussi d’ateliers, d’installations et de Dj sets sont au programme de ce voyage artistique pluridisciplinaire, qui propose notamment un focus sur la scène contemporaine néerlandaise, en partenariat avec Dutch Performing Arts. À tout seigneur… Le festival s’ouvrira avec une création des directeurs du BNM en personne, Emio Greco et Pieter C. Scholten. Détournant les codes de la danse classique propre à l’illustre Lac des Cygnes de Marius Petipa, Les Cygnes et les autres est imprégné de touches contemporaines. Mettant le corps en valeur dans son langage intuitif, et créant une passerelle entre les styles, les deux chorégraphes rendent ainsi l’art du ballet plus accessible. Dans son solo BSTRD, Katerina Andreou interprète l’impact physique et sensoriel d’une musique entêtante émanant d’une platine vinyle. Accompagnant les sons bruts de gestes géométriques et cadencés, la jeune chorégraphe et danseuse fait la part belle à l’énergie corporelle et à l’extériorisation de l’intime, appelant à une liberté des sens. .Ball est le fruit d’une collaboration originale entre le chorégraphe Guilherme Miotto et le double champion du monde de football de rue Nasser El Jackson. Mise en scène de l’homme, du ballon et de l’espace, ce solo greffe à l’exploit sportif un esthétisme virevoltant, représentant un pont inédit entre l’art contemporain et le sport populaire. Suivra un programme composé des performances Synchron(icit)y du collectif Dikker + Oostrik et Escape in 49 et 30 d’Amos Ben-Tal. Soit trois visions du rapport au temps et à l’espace sous forme d’interactions des mouvements et des corps. Plus que des chorégraphies, il s’agira d’expériences liées aux interrogations de l’esprit et aux sensations. Ziel | Rouh d’Emio Greco, Pieter C. Scholten, Nacera Belaza et Vincent Colomes clôturera l’événement. Dans cette création (en première française), les danseurs d’ICK, la chanteuse Karima El Fillali et l’Orchestre andalou d’Amsterdam subliment l’âme humaine (ziel en néérlandais et rouh en arabe) en mêlant les cultures sur des sonorités arabo-andalouses. C’est donc une fusion des genres aussi troublante que percutante qui nous attend pour le BNMFest. Une occasion de se réapproprier un art intemporel et dénué de frontières.Saïda Boulkaddid