The Master's Tools - remastered 

Projections, hard-dances et baisers, (La)Horde envahit les quartiers du Mucem. Par une série de performances exaltées, cette rencontre inédite entre les danseurs de To Da Bone et ceux du Ballet National de Marseille signe l’ouverture la 19e édition du festival Actoral. Entre limousine et charriots élévateurs, le collectif (La)Horde fait du Mucem un espace d'expérimentation corporelle face à la machine.

(La)Horde est un collectif de trois artistes fondé en 2013 réunissant Marine Brutti, Jonathan Debrouwer (diplômés de la HEAR) et Arthur Harel.

(La)Horde signe des œuvres chorégraphiques, des films et des performances, issues de leurs rencontres avec différentes communautés online, afin de définir ce qu'est devenue la danse après l'avènement d'internet, sujet cher à (La)Horde, qui a amené les membres du collectif à définir le phénomène sous le terme/concept : des «danses post internet».

Lors de l’édition 2017 de Nuit Blanche Paris, sur l'invitation de Charlotte Laubard, (La)Horde a créé une installation performative de grande échelle intitulée The Master's Tools réunissant 130 performers dans une Halle désaffectée de 7000m².

Leur pièce chorégraphiqueTo Da Bone 2017 est une œuvre qui souhaite parler d’une certaine révolte intime de la jeunesse. Et qui cherche à s’interroger sur le rôle que peuvent jouer les nouveaux médias, et principalement les réseaux sociaux comme Facebook ou Youtube, dans leur capacité de mobiliser des foules et de susciter des mouvements d’opposition.

Leur dernière pièce chorégraphique Marry Me in Bassiani (2019) s’intéresse au croisement de deux univers, la tradition folklorique géorgienne et la techno contestataire de Tbilisi.

Leur premier court métrage Novaciéries 2015, aussi sur le thème de la danse post internet a rencontré un vif succès en festival à l'international : Nouveau Festival Centre Pompidou (FR), IFFR (NL), Clermont-Ferrand (FR), Slamdance (USA), Tous écrans (CH), Cinédans (NL) etc.)

https://www.collectiflahorde.com