Maison-Mur-Château

Performance-installation précaire par la Cie Le Bazar Palace

Un spectacle grinçant, ludique et drôle ! Aidés par les artistes de la compagnie Bazar Palace qui vous prodiguerons quelques conseils avisés, vous êtes invités à participer à la construction collective de la plus grande architecture possible, conçue avec des milliers de « kaplas ».
Cette installation fragile et précaire figure la maison qui protège, le mur qui sépare, le château rêvé mais aussi tout ce qui peut à tout moment s’écrouler, l’instabilité et l’effondrement probable … en attendant la prochaine reconstruction.
Un « Bureau des Effondrements » permettra à chaque participant de faire graver dans le bois son imaginaire personnel de l’effondrement.
Le Bazar Palace est un contre-espace de création fondé en 2007 par Constance Biasotto à sa sortie de la FAI-AR (Formation supérieur de création en espace public). Le Bazar Palace vit à Arles et habite Coco Velten, projet de YesWeCamp en plein Marseille. Autre qu’un collectif ou une personnalité artistique particulière, le Bazar Palace est une aire de réflexion et de recherche dont la singularité repose sur la transversalité des disciplines et des lieux de représentations ainsi que sur la mise en jeu de valeurs sociétales.

http://lebazarpalace.com/

https://www.facebook.com/LE-BAZAR-PALACE-10150119728355627/


Hôtel de Ville d'Arles
Du 15 au 17 nov. : ven 14h-18h - sam 11h-13h30 et 16h-18h30 - dim 14h-17h
Entrée libre
https://lecitronjaune.com
Place de la République
13200 Arles
04 90 49 36 36

Article paru le mercredi 30 octobre 2019 dans Ventilo n° 436

ConversA(rts)tionS(ciences) à Arles

Portée par le Cercle Arts Sciences en Camargue (plateforme coopérative réunissant le Citron Jaune, le Musée départemental Arles antique, le Museon Arlaten, la Tour du Valat et le Parc régional de Camargue), cette nouvelle manifestation entend « mettre en relief les enjeux environnementaux contemporains à travers le prisme de l’art et de la culture. » Si la thématique choisie pour cette première édition — l’effondrement — apparaît tout à la fois d’une actualité brûlante (particulièrement dans les environs) et a priori douloureuse, il ne s’agira pas pour autant de se montrer « catastrophiste, tout au plus pragmatique et dans le partage d’expérience. (…) Pour dépasser cette idée d’effondrement, et surtout pour sortir du mythe de la croissance infinie, l’humanité doit se réinventer un nouveau récit. » En collaborant, artistes et scientifiques permettent d’aborder de manière singulière les problématiques environnementales, sociales et politiques actuelles comme futures. Dont acte avec les Duologos, petites formes transdisciplinaires permettant de décaler les a priori sur la recherche et d’éclairer les connaissances scientifiques par un regard sensible — ici, il sera question de traditions provençales ou du pain. Ou encore les spectacles-conférences poético-absurdes de l’auteur et metteur en scène Frédéric Ferrer, qui Cartographie le monde depuis 2010 pour construire un atlas farfelu de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme, qui a débuté quand les activités humaines ont eu une incidence significative sur l’écosystème terrestre). Conférence et installation participatives, spectacles décalés sur la mort et déambulation dans l’allée des sarcophages du Musée départemental Arles antique viendront compléter cette inestimable programmation.

CC

 

> du 5 au 17/11 à Arles

Rens. : https://lecitronjaune.com