Fragments de rêves (V.O.)

Documentaire de Bahia Bencheikh El Fegoun (Algérie - 2017 - 1h15). Soirée consacrée à l'Algérie aujourd'hui

Fragments de rêves reprend la parole de personnages forts, actifs et témoins des mouvements revendicatifs de la société algérienne depuis 2011, début des révolutions arabes. Leurs propos percutants croisent des documents d’archives ayant circulé sur les réseaux sociaux, la « signature personnelle des protagonistes ».
Le film en acquiert un style aux registres divers laissant surgir, souvent dans l’émotion, les rêves fragmentés d’une vie meilleure. « Tu peux mourir comme tu veux, mais pour vivre il n’y a aucun moyen de vie » clame Tahar.

Now !
Un des plus grands classiques du cinéma révolutionnaire, ce film donne à voir la lutte des noirs-américains aux Etats-Unis. Sous le titre de la chanson qui l’inspire, Now ! est réalisé à partir de photos tirées « de partout » et de films d’archives. N’ayant à sa disposition que très peu de films, Alvarez travaille des images issues de magazines dans la grande lignée des photos-montages. En août 1965, les émeutes de Watts, un ghetto de Los Angeles, représentent un apogée de la violence raciale. Alvarez avait pu constater l’effroyable injustice qui régnait aux Etats-Unis où il a passé une partie de sa jeunesse. Ce film appartient à une œuvre, réalisée au Vietnam, au Laos, au Pérou, au Chili, dans laquelle s’exprime une vision internationaliste de la lutte, et l’utilisation du cinéma comme le moyen d’éveiller les consciences.

Les Écrans d’Aflam

Conçu en collaboration avec Les Rencontres Cinématographiques de Béjaia (RCB), le cycle automnal des Écrans d’Aflam est consacré au « Cinéma en lutte ». Une programmation qui s’étend des États-Unis en Palestine, des années 60 à aujourd’hui, pour mener le spectateur vers de nouvelles formes cinématographiques qui naissent toutes d’une volonté de témoigner d’une expérience, d’une situation, d’une lutte.

Le cinéma en lutte c’est avant tout un cinéma politique qui défend une cause. Les films, réalisés collectivement ou individuellement, accompagnent et participent aux révolutions, mouvements de protestation et dynamiques de transformation. En tournant des images, en enregistrant des sons, ou en se réappropriant des archives, les cinéastes contribuent à l’invention de nouvelles formes esthétiques. Convaincus de la nécessité du changement, leurs objectifs varient selon les contextes historiques : réveiller les consciences, expliquer les événements, dénoncer des injustices, mais aussi, créer un cinéma de décolonisation, un cinéma en marge et contre le système dominant.

Cinéma Le Méliès
Le mercredi 19 janvier 2022 à 20h30
4,50/6 €
Rens. 04 42 06 29 77
https://www.cinemelies.fr/
12 rue Denis Papin
13110 Port-de-Bouc
04 42 06 29 77