Il faut sauver le soldat Ventilo

Il faut sauver le soldat Ventilo

Comme vous avez pu le constater — et certains, s’en émouvoir (merci !) —, le numéro précédent de Ventilo n’est pas paru. Si la situation financière du journal n’était déjà pas au beau fixe, la rentrée (des crasses, comme on a pu le titrer dans le premier numéro de la saison) a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase…

Non subventionné, le journal dépend uniquement de ses recettes publicitaires. Or, la santé économique des annonceurs, majoritairement des structures culturelles dépendant elles-mêmes du bon vouloir des institutions pour leurs subventions, n’a cessé de se dégrader. Baisse drastique des subventions pour certaines, arrêt brutal des contrats aidés (qui nous touche aussi) pour presque toutes… La théorie du ruissellement chère à notre gouvernement semble déjà fonctionner… en négatif !

Résultat : des comptes dans le rouge et c’est toute notre activité qui s’en trouve menacée. D’où la douloureuse décision de ne pas sortir le numéro précédent, dont les recettes publicitaires ne permettaient de rembourser ni l’impression, ni la diffusion — sans compter le loyer, les quatre salaires et les différentes charges incompressibles nécessaires à la parution.

Nous en sommes conscients, nous n’avons pas choisi l’activité la plus lucrative. La presse se meurt, renflouée par des banquiers ou des industriels qui s’offrent du prestige (et des moyens de pression), et la culture, pour rester debout sans financements publics, doit faire du divertissement.

Aussi, pour défendre notre modèle d’indépendance et de gratuité, nous en appelons à votre soutien, via une campagne de financement participatif (voir ci-contre).

 

La rédaction

 

Pour nous soutenir, ça se passe par ici : soutien.ventilo.info