David Cronenberg ^(V.O.)

Ce mois de septembre sera l’occasion de revenir sur l’œuvre du cinéaste canadien David Cronenberg, dont le dernier film, Les Crimes du futur, est sorti sur les écrans au mois de mai après une sélection au festival de Cannes. Un film considéré par beaucoup comme un retour aux sources pour l’auteur de Videodrome, à un cinéma « organique », où le corps est le lieu et le support de toutes les expériences, qu’elles soient scientifiques, technologiques, parapsychologiques, artistiques, sexuelles, ou tout cela simultanément. Mais si le corps et sesrapports avec l’esprit ont toujours été au cœur du cinéma de Cronenberg, tous ses films ne sont pas pour autant des films d’horreur. S’il compte à juste titre parmi les maîtres du genre, principalement grâce à la première moitié de son œuvre (disons de Frissons, 1975, à La Mouche, 1986), Cronenberg a aussi su revisiter avec le même brio le film noir (A History of Violence, Les Promesses de l’ombre), le biopic psychanalytique avec A Dangerous Method, ou encore le film sur Hollywood avec Maps to the Stars.