Quarantaine

Photos. Œuvres de Thierry Valencin, Jean Claude Gautrand, Bernard Minier et Yasui Toyohiko

Thierry Valencin
Photographie buissonnière
Autodidacte et aguerri Thierry Valencin partage sa vie entre deux galeries de photographies l’atelier Valencin à Paris et la galerie Iso à Arles. Il observe beaucoup, appréhende ce qui l’entoure, sort ses vieux objectifs pour capter les lumières et les ombres de l’instant tente et réussit depuis plus de trente années de pérégrinations d’alimenter avec parcimonie son champ visuel et sensible, aborde à pas de velours, dévoile, respecte en toute  intimité objectif d’oser offrir à notre regard l’objet de cette ceuillette.
www.thierryvalencin.com

Jean Claude Gautrand
Nus (1998-2004)
Dans cette « contemplation-délectation », c’est la lumière qui révèle, dissimule et découpes les formes dessinant les lignes de force de la composition. Le corps est ici considéré comme un volume essentiellement sculptural, modelé ici non par un burin, mais par un faisceau lumineux.

Yasui Toyohiko
Kokan no fukei
À ce moment là il y avait des paysages qui montraient les relations provocantes qui se passent entre les hommes et les femmes. Le fait de couper une partie, cela accroit le désir sexuel qui se désigne la sensualité. C’est pourquoi j’ai commencé à rephotographier l’image en plusieurs sections. La notion de paysage se définie ici comme d’ordre visuel, elle ne s’exprime pas forcément pour désigner un endroit , ou un espace délimité mais il peut s’agir de choses visibles ou réelles, d’actions qui interviennent dans notre champs de vision. Ce terme se dit Fukei en japonais et c’est également le titre choisi pour son ouvrage en 1969 « Kokan no fukei » paysage entre les cuisses ou l’on retrouve en partie cette série.

Bernard Minier
Bas z’art chimique
« La série présentée ici est l’exception. Des images noires et blanches, passées à la couleur un peu comme on franchit une frontière la nuit afin d’aller au delà du territoire et de soi, également pour le plaisir de la transgression Des images en couleur issues d’un bas z’art chimique, où le temps et la chimie revisitent mon travail de façon aléatoire et accidentelle, ferricyanure et hydroquinone malmenant la matière argentique comme on fouille la chair pour tenter de trouver l’être, d’approcher sa lumière. Comme pour cette recherche de l’autre, souvent la confusion s’invite. la photographie s’ouvrant alors à l’abstraction, et rejoindre la poésie. »


Galerie Iso
Jeu-sam 11h-17h + sur RDV au 06 61 10 31 90 ou à galerie.iso.arles@gmail.com
Entrée libre
http://www.galerieiso.com
3 rue du Palais
13200 Arles
09 81 31 78 50
06 61 10 31 90