De l'eau dans les paumes

Exposition collective de sculptures d'Antoine Bondu, Sébastien Granier, Léo Schweiger et Javiera Tejerina Risso.

Antoine Bondu est né en 1992 à Talence (France). Il vit et travaille à Marseille. Il est diplômé des beaux arts de Nîmes en 2020. Son travail de sculpture fabrique des objets qui compressent des strates temporelles par de nombreux biais, celui du réel, celui de la fiction, celui de la prospective et celui de la rétrospective. Antoine Bondu étudie comme un archéologue ses propres maçonneries et bricole des histoires dont le temps est l'acteur principal.

Sébastien Granier est né en 1992 à Montpellier. Il vit et travaille à Sète. Il est diplômé de l'école nationale supérieure d'architecture de Montpellier en 2016. Il est architecte et plasticien. Sa pratique de la sculpture lui permet d'explorer les notions de fragilité, d'organicité et de fait-main à l'échelle d'un objet. Dans les deux disciplines, ses réalisations sont toutes guidées par la recherche d'une forme essentielle et d'une puissante connexion aux forces naturelles.

Léo Schweiger est né en 1993 à Nîmes. Il vit et travaille à Nîmes. Il est diplômé des beaux-arts de Nîmes en 2019. Son travail de sculpture s'axe autour d'un fonds minéralogique fictionnel, où l'imitation et le réel se sédimentent. Ses sculptures se présentent comme des artefacts intemporels dont la lisibilité de l'origine ne se retrouve pas systématiquement dans la forme finale.

Javiera Tejerina Risso est née en 1980 à Santiago du Chili. Elle vit et travaille à Marseille. Elle est titulaire d'un doctorat pratique et théorie de la création artistique de l'université Aix-Marseille.

"Le travail de Javiera Tejerina explore inlassablement la notion de mouvement, selon des approches puisant aussi bien dans la méthode scientifique que dans la symbolique : mécanique des fluides et mythologie de l’insularité sont convoquées pour confronter le regard aux effets de la nature. Posant en équivalence laboratoire et espace d’exposition comme terrains d’observation des phénomènes, elle y modélise des expériences poétiques appuyées sur les éléments, et en particulier sur les fluides, pour les abstraire jusqu’à une grandeur sans dimension. Les corrélations n’y sont plus alors que des vues dans l’esprit. Dans le langage de l’artiste, l’eau renvoie à la possibilité d’un ailleurs lointain, et devient, au travers d’un sentiment océanique toujours à l’œuvre, la métaphore d’un infini surpuissant. Ses œuvres tentent ainsi de circonscrire la capacité de l’eau à éloigner en la mettant en regard avec son utilisation comme moyen de propagation. La même hypothèse de continuité ouvre le regard à la fluidité reliant intérieur et extérieur, présent et passé, ville et nature. Ces tentatives d’opérer une synthèse entre des notions que l’apparence représente comme contraires constituent un questionnement sur l’idée même de représentation comme porteuse d’une illusion de réalité. Les œuvres de Javiera Tejerina invitent alors à creuser en profondeur les images."
— Jean-Christophe Arcos

 

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Galerie de la SCEP
Jusqu'au 28/05. Mar-sam 14h-18h
Entrée libre
https://p-a-c.fr/le-festival
102 rue Perrin Solliers
13006 Marseille
06 65 02 15 40
06 99 26 13 78