Danse macabre

Trio entre danse, cirque et théâtre par MZ Atelier (1h30). Conception, mise en scène et chorégraphie : Martin Zimmermann. Dès 12 ans

Trois personnages tragicomiques et fragiles se retrouvent au cœur d’une décharge abandonnée. En dépit des revers de fortune et des difficultés relationnelles, ils parviennent à se relever, trouvant des issues inattendues. La mort est pourtant présente, tirant les ficelles et intervenant dans l’ombre, sans que les interprètes ne puissent jamais la voir. Les protagonistes ne savent donc pas si les aléas et les défis auxquels ils se trouvent sans cesse confrontés proviennent du monde extérieur ou s’ils font partie de leur propre histoire. Dans cette Danse Macabre, les personnages luttent pour survivre et ne disposent que d’un seul moyen pour s’en sortir : leur humour.

 

 

Conception, mise en scène, chorégraphie: Martin Zimmermann
Créé avec et interprété par: Tarek Halaby, Dimitri Jourde, Methinee Wongtrakoon, Martin Zimmermann
Création musicale Colin Vallon
Dramaturgie Sabine Geistlich
Scénographie Simeon Meier, Martin Zimmermann
Collaboration artistique Romain Guion
Conception décor, coordination technique Ingo Groher
Construction du décor maisondelaculture de Bourges (Nicolas Bénard, Lucas Bussy, Jules Chavigny, Jean-Christophe David, Luc Renard, Joao De Sousa, Eric Vincent), Andy Hohl
Création costumes Susanne Boner, Martin Zimmermann
Création lumière Sarah Büchel
Création son Andy Neresheimer
Motorisation du décor Thierry Kaltenrieder
Confection costumes Susanne Boner
Peinture décorative Michèle Rebetez-Martin
Création régie plateau Roger Studer, Mateu Pascual Labourdette
Régie lumière Sarah Büchel, Jan Olieslagers
Régie son Andy Neresheimer, Frank Bourgoin
Régie générale Roger Studer
Photographie Nelly Rodriguez, Basil Stücheli
Graphic design Marietta Eugster Studio
Administration, distribution Alain Vuignier
Productrice internationale Claire Béjanin
Communication Manuela Schlumpf
Bureau technique Sarah Büchel, Ueli Kappeler
Comptabilité Conny Heeb

Théâtre des Salins
Les 01 et 2 févr. : 20h30
8/18 €
http://www.biennale-cirque.com
19 Quai Paul Doumer
13500 Martigues
04 42 49 02 01

Article paru le mercredi 18 janvier 2023 dans Ventilo n° 475

Biennale Internationale des Arts du Cirque

[vc_row][vc_column][vc_column_text]

Péchés chapiteaux

 

La Biennale Internationale des Arts du Cirque fête sa cinquième édition avec un focus sur la scène contemporaine suisse et une artiste à l’honneur en la présence de Fanny Soriano. Un mois de spectacles, quatre chapiteaux sur les plages du Prado et une programmation qui traverse la Provence pour n’oublier personne.

    On ne le dira jamais assez : depuis son lancement en 2013, la BIAC est le temps fort d’un événement populaire qui défriche l’histoire du cirque et repousse le frontières pour donner à voir un panorama inédit de ce qui se fait de mieux dans l’art de l’équilibre. Ce qui point dans le cirque contemporain, c’est la transversalité des attitudes et des points de vue. L’agrès se recycle (la palette, le tronc d’arbre, la bouteille…) et interroge de nouvelles postures, dessinant des perspectives d’avenir qui épousent les préoccupations d’aujourd’hui. Comment aborder la dystopie du monde dans le cercle d’un chapiteau ? Comment défier l’apesanteur avec les moyens de l’extérieur ? La nature devient un terrain de jeu transformant l’acrobate en lutin au milieu des arbres (Fanny Soriano). La scène du théâtre se transforme en décharge d’où émergent des corps égarés à la recherche d’une réhabilitation de l’être (Martin Zimmermann). Le cirque invente à l’infini les codes de l’acrobatie en pénétrant l’histoire de la danse et du théâtre. Le funambule chante, rit, danse. Il s’acoquine avec des partenaires à la manière d’un buddy movie, il s’immisce dans le collectif et construit un paroxysme où tout peut exploser dans l’instant. De la peur immédiate au fou rire général, du jazz band au soliste perché dans le ciel, une poésie réjouissante enveloppe le chapiteau, la cour de récré, la place du village, le playground de la cité. Sur un air de ne pas y toucher, l’acrobate rejoue la vie domestique, se jouant des chaises et des tables comme un fanfaron sur un point de bascule. Le corps est svelte, agile, giclant dans les airs comme un chat. Mais les acrobaties se font à hauteur d’homme, parce que le danger n’est plus une valeur cardinale. Le cirque contemporain est une utopie qui devient réalité dans la multiplicité de ses compagnies, embrassant le plus grand nombre pour la joie de tous, comme une fête sans fin qui traverse les âges.  

Karim Grandi-Baupain

Biennale Internationale des Arts du Cirque : jusqu’au 12 février en région Sud-PACA.

Rens. : www.biennale-cirque.com

Le programme complet de la Biennale Internationale des Arts du Cirque ici

      [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][edgtf_post_layout_one number_of_posts="" category_id="0" author_id="0" sort="latest" thumb_image_size="original" title_tag="h2" display_category="no" display_date="no" display_comments="no" display_social_share="no" display_like="no" display_excerpt="yes" excerpt_length="500" display_pagination="no" category_slug="biac"][/vc_column][/vc_row]